Mes lecteurs attendront demain pour savoir ce que sont les ondes de KOTOV et ce que j’en pense !
L’actualité urgente me commande de parler du dernier colloque des résultats du CERN ; ils sont meilleurs que ce que l’on attendait en juin mais le titre de mon article d aujourd’ hui vous rappelle la sagesse de la FONTAINE ( LA LAITIERE ET LE POT AU LAIT , L’OURS ET LES DEUX CHASSEURS )
Copier-coller : « 13 décembre 2011. À l’occasion d’un séminaire qui s’est tenu aujourd’hui au CERN1, les collaborations ATLAS2 et CMS3 ont présenté l’avancement de leur recherche du boson de Higgs du Modèle standard. Leurs résultats s’appuient sur l’analyse d’un volume de données beaucoup plus grand que les résultats présentés lors des conférences d’été. Cette accumulation de données permet de marquer un progrès sensible dans la quête du boson de Higgs, mais ne suffit pas pour trancher sur l’existence ou la non-existence de cette insaisissable particule. La principale conclusion est que, si le boson de Higgs du Modèle standard existe, le plus probable est que sa masse est circonscrite par l’expérience ATLAS dans le créneau 116-130 GeV et par l’expérience CMS dans le créneau 115-127 GeV. Les deux collaborations ont trouvé des indices prometteurs dans cette gamme de masses, mais ceux-ci ne sont pas encore assez solides pour qu’il soit possible de parler de découverte.
Les bosons de Higgs, s’ils existent, ont une durée de vie très brève et peuvent se désintégrer selon des voies très diverses. Leur découverte éventuelle repose sur l’observation des particules produites par leur désintégration plutôt que sur l’observation directe du Higgs. ATLAS et CMS ont analysé plusieurs voies de désintégration, et les deux expériences décèlent de légers excédents dans la région des faibles masses qui n’a pas encore été exclue.
Pris isolément, aucun de ces excédents n’est plus significatif du point de vue statistique que deux jets de dé produisant deux six consécutifs. L’intéressant est que plusieurs mesures indépendantes semblent désigner la région comprise entre 124 et 126 GeV. Il est beaucoup trop tôt pour dire si ATLAS et CMS ont découvert le boson de Higgs, mais ces résultats actualisés suscitent un vif intérêt au sein de la communauté de la physique des particules.
« Nous avons circonscrit la gamme de masse la plus probable pour le boson de Higgs dans un créneau de 116-130 GeV, et, ces dernières semaines, nous avons commencé à observer un singulier excédent d’événements autour de 125 GeV, expliqueFabiola Gianotti, porte-parole de la collaboration ATLAS. Cet excédent pourrait s’expliquer par une fluctuation, mais il pourrait aussi s’agir de quelque chose de plus intéressant. Nous ne pouvons tirer aucune conclusion pour l’instant. Nous avons besoin de plus d’études et de plus de données. Compte tenu de l’excellente performance du LHC cette année, nous n’aurons certainement pas besoin d’attendre longtemps pour obtenir suffisamment de données et nous pouvons espérer résoudre l’énigme en 2012. »
« Nous ne pouvons pas exclure la présence du Higgs du Modèle standard entre 115 et 127 GeV, déclare Guido Tonelli, porte-parole de la collaboration CMS, en raison d’un modeste excédent d’événements dans cette région de masse qui s’est manifesté, de façon assez cohérente, dans cinq voies indépendantes. Cet excédent est compatible avec la présence d’un Higgs du Modèle standard dans le voisinage de 124 GeV ou au-dessous, mais la signifiance statistique n'est pas suffisante pour permettre de conclure. À ce stade, ce que nous voyons correspond soit à une fluctuation du bruit de fond, soit à la présence du boson. Des analyses plus fines et les données supplémentaires que nous fournira cette magnifique machine en 2012 nous donneront assurément la réponse… Aux cours des prochains mois, les deux collaborations affineront leurs analyses pour pouvoir les présenter aux conférences de physique des particules qui se tiendront au mois de mars. Cependant, pour pouvoir trancher sur l’existence ou la non-existence du Higgs, davantage de données seront nécessaires et il nous faudra probablement attendre encore quelques mois de plus.
«
-------------------------------------------------------------------------------
J AI TROP PEU DE TEMPS POUR VOUS TRADUIRE LES DIVERS COMMENTAIRES DE LA FOULE DES PHYSICIENS PRESENTS et je vous laisse le soin de traduire les opinions diverses émises :
Hints and hopes
It"s too early to be sure," says theorist Matt Strassler of Rutgers University in the US. "But not too early to be hopeful." Indeed, history would advocate caution. After all, in late 2000 the CERN auditorium was also the venue for a packed seminar on potential sightings of the Higgs from the forerunner to the LHC – the Large Electron–Positron (LEP) collider. Tantalizing hints were presented by LEP physicists of a Higgs at a mass of about 115 GeV/c2, but on further analysis of the data these eventually proved less significant and left physicists with the current lower bound on the Higgs mass.
Several potential sightings of the Higgs at other colliders have since come and gone. In 2007, for instance, the Tevatron proton–antiproton collider in Fermilab, Chicago, hinted at a Higgs with a mass of 160 GeV/c2, only for this and neighbouring masses to be ruled out a couple of years later by the same collider. In July this year, meanwhile, ATLAS and CMS both reported possible sightings of a roughly 140 GeV/c2 Higgs, but within weeks those hints had faded once more data were analysed, and yesterday the Large Hadron Collider (LHC) killed off any remaining hopes of finding a Higgs at this mass.
Statistical significance
The latest round of Higgs mania – some physicists had camped out in the auditorium from 8 a.m. to make sure they got a seat and security guards were turning away disgruntled staff more than two hours before the afternoon event began – concerns an excess of LHC collision "events" consistent with the production and decay of a Higgs with a mass of about 125 GeV/c2. "In the past we have seen similar fluctuations, but now it is different because the experiments are entering a region where the sensitivity is very high," CMS spokesperson Guido Tonelli told reporters.
The statistical significance of the latest Higgs hints is not too different to that of previous sightings: around the 2σ mark, which means there is a probability of a few per cent that such bumps in the data would appear anyway in that mass region because of fluctuations in background processes. Less-conservative estimates – 3.6σ in the case of ATLAS – are obtained if one quotes the "local probability", which represents the chance of getting such a fluctuation at a particular mass value. But there is good reason why many physicists think the latest bumps may grow rather than fade once collisions resume in the spring after the LHC's scheduled winter shutdown.
Reasons to be cheerful
The first reason is that both experiments, which are physically independent and use different analysis techniques, see hints at similar masses: roughly 126 and 124 GeV/c2 for ATLAS and CMS, respectively. The second is that the experiments see an excess of events in more than one of the Higgs' independent decay channels, which dictate the handful of ways in which a Higgs would reveal itself inside the detectors. The most striking signals at about 125 GeV/c2 come from events where the Higgs is presumed to have decayed into a pair of photons, but ATLAS also sees the effect in the channel where a Higgs decays into two Z bosons, which subsequently decay into leptons such as electrons.
Veteran Higgs hunter Sau Lan Wu from the ATLAS collaboration says that the fact that there is a potential signal in two channels is "most intriguing", especially given that CMS also sees something at a similar mass. "I am excited and optimistic that there is a low-mass Higgs at about 126/125 GeV/c2, but the final judgement will come only in the second half of 2012," she says. Indeed, having so far analysed more decay channels than ATLAS with the full 2011 dataset, CMS researchers say that the data across all channels provide a consistent picture. "We are observing exactly the significance that we would expect if we were to inject a Higgs with a mass of 124 GeV/c2 into the data," Vivek Sharma of the CMS collaboration told physicsworld.com.
However, CMS also sees a small excess at about 119 GeV/c2 in the ZZ channel, and the fact that the main CMS and ATLAS bumps are not at precisely at the same masses does not sit well with some physicists. "The picture is somewhat confused," explains Patrick Janot of the CMS experiment, who has been chasing the Higgs for the past 20 years. "We see something at 119, 126 and 124 GeV/c2, but everything is compatible with anything. People are being a bit too enthusiastic. These are not strong hints – LEP had a bigger Higgs significance. Let's wait for more data."
Data from physics world week 51
-------------------------------------------------------------------------
Les physiciens des particules ruminent les nouvelles du séminaire CERN basées sur presque toutes les données recueillies jusqu'à présent - les débris de quelques 500000000000000 collisions proton-proton – analysées sur ATLAS et les expériences CMS ….
Sont désormais exclues toutes les masses en dehors de la région étroite entre 115-130 GeV/c2 et de 115 à 127 GeV/c2, respectivement. Les analyses représentent une réduction importante des lieux de cachettes possibles par rapport à la situation envisagée il y a juste quelques mois ….
Je ne suis pas un fanatique absolu du Modèle STANDARD , dans toutes ses extensions possibles.. Mais je reconnais qu’il rend remarquablement bien compte de la matière ordinaire qui nous constitue et qui constitue tout ce qui est visible dans l’Univers. Néanmoins, il y a un « os » ! : le Modèle standard ne propose pas de description des 96% de l’Univers qui semble-t-il nous seraient invisibles. Alors qui a raison ? Ceux qui s’en tiennent à la matière et a l’énergie noire , ceux qui s en moquent et qui proposent de nouvelles lois de NEWTON ou ceux qui courent après la super symétrie des particules fondamentales comme mon lecteur FRED ?
La présence d’un boson de Higgs du Modèle standard confirmerait la théorie qui a été avancée pour la première fois dans les années 1960 ( HIGGS est encore vivant ET A MON AGE !)…. Cependant, le boson pourrait se présenter sous d’autres formes, renvoyant à des théories très au-delà du Modèle standard. Un seul Higgs « standard » du Modèle standard pourrait quand même nous conduire à une nouvelle physique par les subtilités de son comportement qui n’apparaîtraient qu’après l’étude d’un grand nombre de désintégrations. Un Higgs hors Modèle standard, que les collaborations LHC ne peuvent espérer déceler à partir des données enregistrées jusqu’ici, nous ferait accéder immédiatement à une nouvelle physique. Quant à l’absence complète , elle nous orienterait résolument vers une nouvelle physique seulement visible ( peut-être) à la pleine énergie nominale du LHC, laquelle devrait être atteinte après 2014 si les outils ne se recassent pas à nouveau ! Quelles que soient les conclusions des collaborations ATLAS et CMS sur l’existence du ou des bosons de Higgs du Modèle standard, au cours des prochains mois, une chose est sûre : le programme LHC ouvre la voie à une nouvelle physique , et ce qui me fait plaisir c’est qu’ il y a deux manips indépendantes l’une de l’autre !
Je vais encore recevoir la plainte stéréotypée de TEREMETZ et celle du NOUVELLE OBS pour mon article trop long !!!!!! Allons ne vous plaignez pas :il s’agit de la » PARTICULE DE DIEU » parait-il !!!!!!