Samedi soir, nous avions un repas de la Commission Cuisine . C’est François qui s’y est collé, et magnifiquement.
Si l’origine bretonne transparaissait par le poisson en entrée puis en plat, ce n’est qu’au dessert qu’elle s’est réellement affirmée avec un Kouign amann. Le carpaccio de filets de dorades et la lotte safranée montraient que d’autres influences s’étaient superposées à celles des origines. Fromages, … Le tout en un repas fin et équilibré.
Peu à peu, les habitudes (bonnes) se prennent: sans vouloir casser la surprise du menu, chacun se renseigne pour savoir le type de vin à amener. Les rôles s’affinent, notamment celui qui, fieffé démagogue, à la fin de chaque repas,déclare que c’est le meilleur repas qu’il ait jamais fait. Café, puis pousse-café qui hier consistait en une fabuleuse Prune du Périgord.
Côté discussions, pas de vraies surprises: la cuisine, les derniers sondages officieux des Municipales niçoises, trop beaux pour être vrais, les dernières sorties de l’histrion qui nous préside. Les vieilles cartes postales qu’avait récupéré la maîtresse de maison, les “bobos”, la “gauche universitaire” et “l’informatique libérale”, un peu de Mai 68, le calendrier des prochains repas, la retraite en Lozère, quelques plaisanteries et bons mots, sur fond musical adéquat.
Bref, une respiration en cette période d’agitation électorale, encore une bonne soirée, tranquille, sereine mais animée avec, surtout, le plaisir d’être à nouveau ensemble.
Prochaine étape, fin mars.