Quel plaisir de redécouvrir nombre de chefs d’œuvre du musée d’Orsay dans leur nouvel écrin rénové : de superbes salles magnifiquement colorées et éclairées.
Mais qu’en est-il du Café Campana, au 5ème étage du Pavillon Amont ?
Pas de panique ! Pour y grimper, un tout nouvel ascenseur tout beau et tout silencieux… Si ce n’est la voix qui annonce à chaque étage : « la porte s’ouvre » !
On débarque dans la « Bookshop » very design, histoire de se laisser tenter par un souvenir, culturel of course.
Pour accéder à notre lieu de détente, on traverse la Galerie des Impressionnistes. Impossible de ne pas s’attarder devant les Monet, Renoir, Cézanne… qui se révèlent sous un nouveau jour, grâce à une mise en lumière somptueuse.
Sans transition, on passe du XIXe au XXIe siècle en découvrant le décor surprenant que les frères Campana – deux designers brésiliens – ont imaginé pour le Café. Atmosphère « onirico-aquatique » inspirée du célèbre verrier lorrain Emile Gallé. Tout un univers cuivre et bronze, réveillé par des touches de couleur orange et bleue (…un clin d’œil à Rimbaud ?). Au fond, une percée de ciel inonde l’espace d’une clarté azurée à travers l’immense horloge en verre. Elle nous rappelle qu’on n’est pas là pour musarder, vu que les salles ferment à 17h30.
En attendant, on pourra se restaurer pour moins de 15 € d’une tarte salée/salade ou d’un plat chaud PPP : « penne – parme – parmesan ». L’éclair XXL, démesuré, bien que tentant, sera pour la prochaine fois. Boissons pas données : 4,50 € pour une bière pression ou une ½ Vittel. Service correct, sans ostentation… ça change du style Costes au Georges du Centre Pompidou.
Nous voilà requinqués pour d’autres émotions esthétiques.
A nous l’art pompier !
Petitgrognon