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Nuits blanches à Seattle

Par Clemiclem
Nuits blanches à Seattle
Rabattez le plaid situé au pied du canapé, servez vous un bon chocolat chaud et préparez la boîte de mouchoirs pour votre compagne qui sera ravie de partager un film avec vous pour une fois ! Je ne vais pas commencer à dénigrer les comédies romantiques puisque j’en suis moi même friand mais là, l’emballage est quand même sacrément mielleux ! Aux manettes, Nora Ephron qui n’en est pas à son coup d’essai. A l’origine du non moins connu Quand Harry rencontre Sally, elle a participé aux trois quarts des films qui font pleurer dans les chaumières. Elle est également la réalisatrice de Vous avez un message, avec le même duo d’acteurs mais beaucoup plus achevé à mon goût. Je ne sais pas si c’est une question d’époque mais je suis plus sensible au charme de l’admirateur secret par mail que celui qui passe par les ondes radios libres pour crier son désespoir. Question de générations sûrement…
Le film attaque fort puisqu’on assiste à l’enterrement de la femme de Sam Baldwin qui semble atteint à jamais. Chaque odeur, chaque lieu, chaque personne lui rappelle sa femme et le pousse à quitter Chicago accompagné de son seul fils Jonah. Une fois à Seattle, le malaise est toujours là et Jonah décide de tirer le signal d’alarme en lançant un SOS à la radio. Surpris par son père, il ne se doute pas des répercussions que cet appel va engendrer à travers tout le pays.
Le film est presque une parodie du genre puisqu’il se vente même de reprendre des éléments au blockbuster Elle et lui, considéré comme l’un des plus grands films d’amour de tous les temps. Difficile tout de même de mettre au même rang Tom Hanks que j’apprécie énormément face à Cary Grant, la classe incarnée, un acteur au charisme incroyable comme il n’en existe plus. Tom Hanks c’est les t-shirts en dehors du jean et la coupe de cheveux en pétard. Cary Grant ne porte rien d’autre que des chemises soigneusement rangées dans leur pantalon de toile et une coupe de cheveux à base de pento qui ne laisse transparaître aucun défaut capillaire…Il faut néanmoins savoir que ce film était lui même repiqué sur un ancien scénario…décidément les véritables histoires d’amour ne s’inventent pas ! Elles ne sont qu’un éternel recommencement sur un support différent adaptées à leur temps.
Le film reste quand même un bon divertissement et une mise en bouche parfaite pour regarder Vous avez un message dont chacune des scènes nous rappelle Nuits blanches à Seattle…en moins bien !
Extrait musical

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