Pour l’exercice de cette année, Crédit Agricole SA, entreprise cotée de la banque hexagonale, va subir une perte nette inhérente à un certain nombre de dépréciations et de charges extraordinaires. Toutefois les termes d’un communiqué ce jour rappellent que le résultat de l’enseigne sera tout de même positif.
En tout et sur le dernier trimestre, ces éléments comptables vont coûter près de 3 milliards d’euros à la banque, souligne l’établissement.
De janvier à septembre 2011, le bénéfice net de Crédit Agricole SA était de 1,6 milliards d’euros.
Dans cette situation, le conseil d’administration de l’enseigne soumettra à l’assemblée générale de ne pas verser de dividende au titre de l’exercice de cette année. Le mois dernier, M.Prot, directeur général de la Société Générale, a précisé que les actionnaires de la banque « devaient s’attendre à une baisse sensible » du dividende.
De son coté le Crédit Agricole prétend qu’il présentera un ratio de fonds propres « durs » de 10% fin 2013 sans solliciter le marché, entre autres par le concours de la réduction de son bilan, de la mise en réserve de résultats et de la cession de parts sociales.
La banque précise qu’elle présentait en septembre 9,23% de ratio de fonds propres « durs » (capital et bénéfices mis en réserve rapportés aux prêts accordés), c’est ce qu’avèrent les tests accomplis par le régulateur européen (EBA).
Ce seuil étant au-delà des 9% demandés par l’EBA, cette dernière en a conclu que le Crédit Agricole ne nécessitait pas de consolider ses fonds propres avant le printemps prochain, ultime échéance imposée aux établissements du vieux continent pour toucher ce niveau.
L’établissement vert qui veille comme les autres banques hexagonales à consolider son assise financière pour lutter contre la crise va en outre licencier 2350 personnes, surtout dans la branche banque de financement et d’investissement, selon les termes de son propre communiqué.