Florilège de déclarations sur les tractations à l'UIMM.
La porte-parole de l'UMP Nadine Morano a apporté lundi son soutien à la présidente du MEDEF Laurence Parisot dans l'affaire de l'UIMM, jugeant "profondément choquant" le "parachute doré" accordé par la branche patronale à son ancien président, Denis Gautier-Sauvagnac.
"Nous soutenons Laurence Parisot dans sa démarche de moralisation, de transparence et d'une meilleure organisation", a dit la porte-parole de l'UMP lors de son point presse hebdomadaire. Cette affaire "donne une très mauvaise image des chefs d'entreprise d'une manière générale", a estimé Nadine Morano.
Soyons clair : "Denis Gautier-Sauvagnac part avec 40 % de cette somme, une fois ponctionnés les charges sociales et les impôts. C'est-à-dire avec 600 000 €. Si l'on considère le net, ce qui reste dans sa poche est juste et légitime. Oui, cela est loin d'être misérable par rapport au salaire moyen du Français moyen. Mais loin aussi des sommets atteints par d'autres grands patrons" Me Jean-Yves Le Borgne Avocat de Gautier-Sauvagnac,
L'ancien président du patronat de la métallurgie reste délégué général de l'organisation et continue de percevoir un salaire d'environ 20.000 euros par mois. Le Figaro
Il est dommage que les salariés n'aient pas connu le même soutien lorsqu'on a "modernisé" le code du travail
"Modernisation" du code du travail
Période d'essai : Parmi les autres changements à venir dans le contrat de travail : la période d'essai. Aujourd'hui, elle peut varier d'un à six mois. Sa rupture ne nécessite pas de justification, ni même de formalité. Avec la nouvelle loi, l'employeur pourra l'allonger à deux mois pour les ouvriers et employés, trois mois pour les techniciens et quatre mois pour les cadres. Cette durée est renouvelable une fois si un accord de branche l'autorise. Autrement dit, un cadre, qui à l'heure actuelle bénéficie de trois mois de période d'essai renouvelable, pourra d'ici quelques mois, effectuer non plus six mais huit mois d'essai.
Séparabilité : Le projet de loi introduit un nouveau mode de rupture, par "convention" entre l'employeur et un salarié en CDI. Celle-ci sera validée par la direction départementale du travail. Elle aura quinze jours pour se prononcer. Si elle ne le fait pas, son silence sera un accord tacite.
Notre gouvernement prône la plus grande rigueur à l'encontre des délinquants. Qu'il l'applique à tous les déliquants. Après tout, il est toujours temps d'appliquer la rupture qui vous est chère Monsieur le Président.