Pourquoi le destin s’acharne-t-il sur certain(e)s ?
L’anone - chérimoya, cherimólia en portugais, Cherimol en quechua - est le dernier fruit de l’année, hors les agrumes.
Elle n’a pas un goût très marqué, mais sa texture fondante et crémeuse est désaltérante.
Alors pourquoi cet être rare et discret, introspectif, tourné sur lui même est-il systématiquement livré à la bande des 4 sans goût ? (le sucre, la farine, le gras, le lait) ?
Pourquoi cet assasinat ?
Cherchez de recette d’anone :
A. et meringue et sauce chocolat, Cherimoya génoise crème pâtissière, crème de C., glace de C., dans une génoise fourrée, bavarois de Chirimoya,....
.... mousse de C., gâteau à l’anone, tarte, confiture, gelée, tortillas, croquettes, liqueur … pauvre Cherimoya
Ainsi ce blog , prompt à secourir l’opprimée, ne donne que des recettes d’anone avec d’excellents alcools (whisky tourbé, vieux armagnacs, Cointreau...) qui rehaussent son goût sans abimer sa texture.
Une constante est l’amitié de l’anone chérimoya et de l’orange – ou la mandarine (impériale de préférence)
Lever la chair d'une cherimoya, mûres à point (contrairement à ce qu’on lit partout elle ne jaunit pas vite, vous avez tout le temps de faire et le citron n'a rien d'obligatoire) et enlever les pépins.
Mélanger quelques bonnes giclées de Vieille Prune Louis Roque et des quartiers d’orange – type navel précoce -.
Refroidir
Manger froid.
Cette recette se modernise en faisait une émulsion de chérimoya à la vieille prune sans autre additif servie sur sauce à l’orange douce (si vous avez des super douces, vaniglia, c’est encore mieux).
ça me fend le cœur la pâtisserie