Accident de chasse à Carnoules : O gué, vive l'arthrose

Publié le 15 décembre 2011 par Taomugaia

Comme les chasseurs ne sont jamais maladroits, inutile de s'embarrasser avec des consignes de sécurité. D'ailleurs, consignes, ça commence par 'con', c'est tout dire.
Faut chasser à l'instinct, au feeling. Pas s'emmerder avec un carcan de règles toutes aussi débiles les unes que les autres.
Tiens ! On gonfle les viandards avec cette histoire de fusil cassé quand il faut franchir un obstacle, escalader un talus, descendre un sentier glissant...Pfff...Mais foutez-leur la paix ! Comment voulez-vous qu'ils butent prélèvent du gibier s'ils doivent passer leur temps à charger et décharger leur arme ? La chasse, c'est pas un concours de beauté pour amateurs d'armes à feu. 
C'est pour ça que je ne trouve rien à redire à la légèreté dont on accuse ce chasseur qui, à Carnoules (Var), lundi 12 décembre, a malencontreusement assaisonné un pote de tuerie.
Ils empruntaient la piste des Bîmes et forcément, il fallait passer le ruisseau à gué. Lui, il n'a pas jugé indispensable de décharger son flingue pour traverser (il a bien fait car imagine qu'à ce moment, pile, y'a un sanglier, un chevreuil et un renard qui déboulent !). Il a posé son arme, a franchi le gué et l'a reprise. Ce faisant, un coup de feu est parti, pulvérisant la hanche du copain qui suivait.
Sérieusement blessé, les secours l'ont conduit à l'hosto de Toulon. Le diagnostic est sévère : il ne pourra pas danser la valse pour le réveillon de la Saint-Sylvestre.