On y était : Gael Faure au Café de la Cigale

Publié le 14 décembre 2011 par Swann

Je l’avais raté à la Dame de Canton. Au Trois Baudets. Au Zèbre de Belleville. Cela commençait à bien faire. Cette fois, le rendez-vous était pris, et hors de question de manquer la date parisienne de Gael Faure. Ce mardi 13 décembre, il passait au Café de la Cigale. Un des haut-lieux de la hipster-attitude parisienne où beaucoup de professionnels et simples amoureux de la musique aiment s’arrêter.

Ce soir là, Gael Faure se présente sur la mini-scène installée au fond du café, seul avec sa guitare. J’ai tendance à toujours préféré cette formule-là, encore plus quand le concert est dans un lieu intimiste. Le lieu l’est. La proximité avec l’artiste est telle, que quand on est dans le public on ose à peine parler…sait-on jamais il pourrait nous entendre, on pourrait le déranger. Ce silence, Gael s’en accommode assez aisément. Pourtant au début, le stress se fait ressentir, mais au fil de la soirée, il s’évanouira pour finalement laisser place à un large flot de paroles. Oui Gael est bavard, et parle beaucoup entre les morceaux, ce qui n’est pas pour déplaire au public qui rigole de bon cœur. En revanche quand, il chante, le silence prend place, et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’on écoute les ballades pop-folk du chanteur. Des mélodies qui donnent envie de claquer des doigts. De textes évocateurs : ça parle d’amour, de mort et de voyage. Des thèmes certes qu’on retrouve souvent, mais si bien abordés qu’on est forcément séduit. Les textes sont signés en français, mais cela n’empêche pas de tenter l’aventure anglo-saxonne. Il chantera une chanson “de son cru” en anglais. (Notre gros coup de cœur sans doute).

Gael osera la reprise pendant son set. Et pas n’importe titre, puisqu’il s’attaque à un monument : Eddie Vedder, monsieur Pearl Jam pour les incultes. Il reprendra la splendide chanson “Hard Sun”, extraite de la BO du film Into The Wild. La voix est très différente de celle du chanteur de Pearl Jam forcément. On est loin du timbre écorché, Gael donne une dimension plus rêveuse au titre avec sa voix douce et suave. Exercice réussie. J’adore le film, la chanson, Eddie, et j’adhère à la version de Gael.

Si vous avez manqué ce concert, sachez que le garçon revient le 5 janvier prochain, ce sera à la Bellevilloise.

éé

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PS : Désolée pour les photos franchement pas terribles, vive l’ampoule comme seule lumière. On fera mieux la prochaine fois ! Emma.