genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2008
durée: 1h35
l'histoire: Des étudiants américains traversent l'Europe de l'Est pour une compétition de lutte. Mais par erreur, ils prennent un autre train et vont faire la rencontre d'un réseau de maniaques adeptes de la torture.
la critique d'Alice In Oliver:
Après les hôtels paradisiaques en Slovaquie, attention désormais à certaines destinations préconisées par la SNCF.
Tel semble être l'avertissement dressé par Train, réalisé par Gideon Raff en 2008. Encore un nouveau film d'horreur qui hésite entre Saw et Hostel.
En l'occurrence, on nage davantage du côté du film d'Eli Roth.
D'ailleurs, Train suit peu ou prou la même structure narrative. Cette fois-ci, ce ne sont pas des étudiants qui cherchent à tirer un coup facilement, mais des athlètes de lutte en partance pour une nouvelle compétition.
Mené par la fadasse Thora Birch, notre petit groupe de sportifs prend un autre train que celui qui leur était destiné.
Dans la série scénario nul et disons-le, franchement très con, ça se pose là ! Niveau scénario, pas grand chose à retenir.
Train accumule tous les poncifs du genre. Par là, comprenez que nos héros vont devoir affronter une bande de maniaques adeptes de la torture.
Inutile d'attendre la moindre surprise au niveau du script: c'est à peine si on ne devine pas dans quel ordre les protagonistes vont se faire trouer le derche.
Certes, au niveau gore, Train délivre largement la marchandise. Pour ceux qui attendent uniquement de la viande, ils devraient être relativement satisfaits. Je dis bien "relativement", car les séquences de carnage sont assez mal foutues. Enfin, les acteurs sont unanimement mauvais.
Mention spéciale à Thora Birch, dont le meilleur film s'intitule The Hole, qui était déjà assez médiocre et franchement surestimé.
Bref, inutile de s'attarder davantage sur ce nanar, qui provoque toutefois quelques fous rires involontaires.
Note: 02/20
Note nanardeuse: 14/20