Au PQR on se demandait…
Vous faites quoi, vous, pour le Réveillon ?
On s’est en fait interrogé sur ce que les inaptes de l’organisation et de la décision pouvaient bien trouver à faire à Paris au soir de la date fatidique du 31 Décembre.
Et oui, une fois évincés les maniaques de l’agenda qui vous harcèlent depuis mi-Août pour savoir si oui ou non vous allez participer à cette « Super New Year Eve Party » là, là-bas, pour laquelle il vous faudra verser chacun des arrhes d’à peine 250 euros, vous êtes finalement là, à 2 semaines et des brouettes de THE date, à vous demander si vraiment, vraiment, refuser tous les « plans » des autres était votre meilleure idée 2011.
On connaît ce sentiment, au PQR…
C’est un peu l’histoire de nos vies, finalement.
Envoyer bouler les acharnés du Réveillon, c’est bien, mais se prévoir un plan B de « dernière minute », c’est mieux.
Hein.
Pour tout vous dire, c’est un peu comme ça qu’il est né, le PQR. Lorsque quelque part dans les années 2000, une poignée d’entre nous s’est retrouvée abandonnée de toute soirée réveillonnante.
Souvenons-nous…
Nous sommes le 30 Décembre 2007…les acharnés du Réveillon ont booké et bloqué toute entrée à leurs soirées depuis mi-Septembre…nous sommes 4 à nous être volontairement (et avec le sourire même, et on se foutant bien de leur g…. pour être honnête) de toute festivité…nous sommes donc 4 SRF (=Sand Réveillon Fixe) à tenter de trouver une issue de secours à la honte de passer le 31 Décembre comme on aurait passé un 12, un 19, voire même un 30 de n’importe quel mois de l’année.
Tension.
Surchauffe des zygomatiques.
Conciliabule.
Echange musclé d’arguments.
Coups et blessures.
Et puis, finalement : 30 Décembre 2007, 25h72 (environ), signature des Accords de Paris.
Rendez-vous est pris pour le lendemain au théâtre Le Palais des Glaces, où joue Christelle Cholet, dite « L’empiafée ».
Révélation.
L’artiste, d’abord, sublime dans son interprétation humouro-tragico-comique inattendue des classiques de la Môme.
L’endroit ensuite parce que c’est le 31, que tout le staff du théâtre est là, des sourires pleins de dents, et que nous les filles (toutes, hein, TOUTES celles du public) on se voit offrir une rose par le Grand Maître des lieux.
Classe.
Bon…j’aurais personnellement pas craché sur une ou deux huitres arrosées d’un ptit vin blanc en accompagnement mais bon…insister là-dessus reviendrait à faire preuve d’un bien petit état d’esprit indigne de mon nom, hein…alors trêve de galéjades.
Tout ça pour dire que…
Contre toute attente, et malgré notre petite panique de la veille, ce réveillon théâtral arrosé de Champagne à la sortie (bah oui quand même) s’est avéré être notre meilleur réveillon à tous (et pas seulement parce qu’au Palais, même le soir du 31, tu peux y aller en sketba).
Alors, alors, rendez-vous fut pris pour l’année suivante…même heure, même endroit, même rose, même absence de l’huître…
Et puis l’année d’après, nous recommencerons…
Et puis l’année d’après…
Et celle qui suivra…
Et à l’aube du Réveillon 2011, HERE WE ARE AGAIN…à booker nos billets pour la sortie « Rose and Laugh » de l’année…
Alors évidemment, libre à chacun d’occuper son Réveillon autrement, hein…
Cela dit si j’ai un conseil à donner aux snobinards (dont nous sommes) du coin qui se retrouveraient dans la difficulté à quelques heures du grand jour c’est « checkez vos théâtres préférés, les aminches ! ».
Z’êtes pas à l’abri d’y trouver de la bonne compagnie, de la fleur à ramener à la maison…et pourquoi pas quelques huîtres, finalement, qui sais ?