Le bilan Sarkozy, c’est la désindustrialisation de la France
Depuis 2002, la France a perdu 750 000 emplois industriels, dont 400 000 depuis 2007. Pour
mémoire,
durant les cinq ans de législature de gauche (1997-2002), 50 000 emplois industriels avaient été
créés.
Aujourd’hui, l’industrie ne représente plus que 13 % dans la valeur ajoutée de la
France contre 28% en Allemagne.
La base productive française atteint le niveau du Royaume-Uni, que N. Sarkozy présente
toujours comme le modèle à ne pas suivre, comme la nation qui a abandonné son industrie.
Pour François Hollande, le redressement productif est une priorité
De tous les candidats à l’élection présidentielle, il est le premier à avoir fait de la
réindustrialisation de la France une priorité : en témoigne son discours fondateur à Lorient sur le pacte
productif, le 27 juin 2009.
François Hollande veut en finir avec les dogmes qui ont fait tant de mal à notre
économie, nos emplois, nos territoires : « les usines sans ouvriers », « la
société-post-industrielle » ou encore « la société du tout-services », ça ne marche pas !
Les pays qui résistent le mieux à la crise ou qui en sortent plus vite, voire plus forts sont
ceux qui n'ont jamais cessé de développer leur industrie : Etats-Unis, Allemagne, Chine.
Les 4 piliers du patriotisme industriel que propose François Hollande
1. Le soutien aux filières industrielles d’avenir (énergies, mobilité durable,
santé, numérique, éco-conception et éco-construction, etc.) et au développement des PME et ETI grâce
à une banque publique d'investissement déclinée sous forme de fonds régionaux.
2. Le développement des capacités d'innovation et d'investissement grâce à la
réorientation de la fiscalité, de l’épargne et du système bancaire vers l’économie
réelle.
3. Le renforcement de la formation initiale pour nos jeunes et continue pour
les salariés, l’amélioration des conditions de travail et l’encouragement à la démocratie
sociale.
4. Une Europe capable d'innover et de protéger. Innover pour la croissance et
l’emploi, notamment avec des euro-obligations pour financer les grands projets scientifiques, technologiques,
industriels, d’insfrastructure dont nous avons besoin. Protéger grâce à une politique monétaire plus offensive face au dollar et au yuan chinois, ainsi qu’à une politique commerciale moins naïve pour faire respecter les normes sanitaires, sociales et environnementales dans les échanges internationaux.
Sarkozy avait promis d’être le Président du travail et des usines. Il a été le
président de la rente et des banques. Avec François Hollande, la France redeviendra une grande nation
industrielle.