L'Éducation nationale a perdu, en 10 ans, plus de 150.000 postes statutaires et les postes aux concours diminuent. C’est autant de millions économisés dans le cadre de la désastreuse RGPP (réduction générale des politiques publiques).
La question de l'école dans notre société est devenue un enjeu politique essentiel. Toutes les réformes et cures d’amaigrissement dont elle fait l’objet depuis une vingtaine d’années la conduise à être moins égalitaire, plus concurrentielle et plus sélective. Mixité sociale, autonomie des établissements sont autant de grands travaux conduits par un gouvernement qui cherche à accélérer la casse de ce service public avant les élections.
Le ministre Luc Chatel avait affirmé, en septembre, son mépris envers l’égalité républicaine de notre système scolaire.
En cette fin d’année, par décret, il poursuit en prévoyant de donner plein pouvoir aux chefs d’établissements pour évaluer les enseignants, les personnels d’éducation et d’orientation.
Les syndicats ont vivement réagi face à cette calamiteuse politique managériale à l’aide d’une pétition et d’un appel unitaire à la grève.
Avec le Front de gauche, avec nos candidats aux élections présidentielles et législatives, le PCF veut faire de la relance de l'école de l’égalité une priorité nationale. Il est impératif de lui redonner les moyens nécessaires à son travail d’émancipation intellectuelle pour chacun des élèves et étudiants pour lesquels l’éducation est un droit inaliénable et non un privilège de classe. Le PCF appelle à la mobilisation jeudi 15 décembre partout en France pour soutenir les enseignants, défendre leur statut et l'égalité entre les élèves.
Le Front de gauche sera présent à la manifestation parisienne sur un point de rencontre au niveau du Métro Vavin.