On commence à y voir plus clair sur les conséquences que peut avoir une consommation durable d'aliments génétiquement modifiés. En effet, les scientifiques travaillent depuis plusieurs années sur ce sujet sensible. Les premiers résultats sont très rassurants. Ainsi, une grande étude dirigée par la généticienne Agnès Ricroch (AgroParisTech, université Paris-Sud-Orsay) à paraître dans la revue Food and Chemical Toxicology, en arrive à la conclusions suivante : «les animaux durablement nourris avec du maïs, du soja, du riz, des pommes de terre et du triticale génétiquement modifiés se portent bien.» Aussi bien que les autres animaux. Lire ici. Le biologiste Marcel Kuntz (CNRS/université Joseph-Fourier-Grenoble) en rajoute une couche en indiquant au Figaro que «ces travaux ne révèlent aucun problème sanitaire lié à la consommation à long terme de nourriture dérivée d'OGM». C'est clair. D'autres études vont exactement dans le même sens et aucune n'a pu prouver le moindre impact des OGM sur la santé des animaux. J'espère que les travaux de ces scientifiques vont contribuer à faire baisser la pression autour des OGM. En clair passer de l'irrationnel au rationnel.