Carlos Ruiz ZAFON, L'ombre du vent, traduit de l'Espagnol par François Maspero, Livre de Poche - Grasset, Paris, 2001 (639 pages)
Voilà une phrase qui revient à plusieurs reprises dans le roman de Zafon, dont j'achève la lecture.
Tirant du côté d'Alexandre Dumas par le côté échevelé de l'intrigue, on se croirait dans une chanson de Charles Aznavour qui aurait la longueur de la Tétralogie.
Les coeurs battent toujours la chamade, l'aurore est toujours grise, les larmes sont toujours lavées par la pluie ruisselant sur les joues, les chambres sont toujours arpentées de long en large, les femmes sont toujours des maritornes édentées, sont toujours des apparitions aux galbes inoubliables.
Pourtant, on se laisse envouter, feignant de ne pas voir les fils, d'ailleurs un des protagonistes, le vilain, et qu'il l'est, vilain, ce vilain, est comparé à une araignée qui tisse sa toile.
Je reviendrai une fois le livre terminé, sans doute demain, sur l'intrigue qui, en dépit du style fleuri, se construit sur une structure très intéressante. Oui, l'araignée et sa toile...