Des 19 milliards promis dans le cadre du Grand emprunt, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche n’ont touché, en définitive, qu’1,5 milliard d’euros. De même, la somme versée dans le cadre du plan Campus de rénovation immobilière, lancé il y a maintenant quatre ans, est proprement dérisoire : 56,9 millions ! C’est peu lorsque l’on prétend sortir les Universités de leur état de vétusté et de délabrement dans lequel elles sont trop souvent !
En réalité, l’autonomie que la droite vante comme la grande réforme de ce quinquennat n’est que de la poudre aux yeux et de nombreuses Universités n’ont pas les moyens de mettre en œuvre les projets dont elles sont désormais chargées.
Sarkozy, le président des riches, l’homme sans bilan, avait promis de faire de l’enseignement supérieur et de la recherche une priorité : il n’a en définitive que déstabilisé et rendu illisible le système en multipliant les structures. Il avait promis l’autonomie et n’a offert que le dirigisme. Quant aux crédits qui devaient accompagner cette politique, ils se sont évanouis…
Sans doute le candidat UMP Sarkozy les promettra-t-il à nouveau, dans le cadre de sa campagne pour sa réélection ?