Linda Lê, In memoriam, Christian Bourgois Éditeur, Paris, 2007 (189 pages)
Écrivain suicidée. Ex amant catastrophé. Ce livre, grâce au ciel brûlé par lui à peine écrit (dès le premier paragraphe), est le récit de trois histoires. Ecrivain suicidée et papa aussi suicidé de médiocrité. Narrateur écrivaillon (c'est à dire éditeur à Paris) a liaison tumultueuse avec écrivain suicidée après enfance glauque dans l'ombre de Grand Frère. Grand Frère pique écrivain suicidée à écrivaillon.
C'est ça, comme dirait Marguerite Duras.
C'est précieux, comme dans ridicule. Plein de termes de rhétorique pour faire savant, et d'imparfait du subjonctif.
On souhaite à ces personnages une psychanalyse et une chimiothérapie. D'urgence.
À l'auteur de faire de la politique : le bling bling est en hausse.