- une amende "relativement" basse de 400 euros, mais à laquelle il ne faut pas oublier d'ajouter les frais administratifs et un montant forfaitaire pour la participation au fond pour les victimes d'actes violents d'environ 170 euros, montant à payer que vous soyez condammé ou non d'ailleurs. En bref un total d'environ 650 euros
- une sévère suspension de permis de 21 jours soit 3 fois le minimum légal, ce que mon avocat a considéré comme très sévère pour une première condamnation, qui plus est si l'on prend en compte la notion de mise en danger d'autrui quasi inexistante dans mon cas
En bref, une expérience plutôt désagréable evidemment. Les prochaines étapes ? Au delà de l'attente des papiers officiels confirmant le jugement et son application (ce qui peut prendre des mois à Bruxelles), il existe 3 alternatives:
- Jouer sur l'affrontement des communautés et risquer un appel, eventuellement devant un Tribunal francophone qui pourra avoir à coeur de casser la décision flamande - Très peu pour moi, hors de question d'entretenir cette mauvaise ambiance
- Une fois la confirmation reçue, le passage devant le Tribunal d'application des peines pour ménager la peine, répartir le payement et aussi le retrait de permis à des périodes moins incapacitantes pour moi (durant des vacances par exemple ... si j'en avais seulement prévues cette année :)
- Payer, rendre mon permis à la réception du jugement et filer à Décathlon pour acheter un vélo ou à la Fnac pour acheter des bouquins qui m'accompagneront durant l'heure et demie du trajet en transport en commun pour rejoindre le site de mon client actuel.
Au delà de ça, une de mes connaissances, révoltée par cette histoire, parle à un ami journaliste histoire de creuser un peu cette histoire de fonds pour les victimes d'actes violents afin de vérifier la destination des montants ainsi collectés, montants non négligeables si on imagine le nombre d'affaires ainsi traitées par les tribunaux.
La suite ... dès que j'ai des nouvelles :)