« La prévention est une arme efficace, et la seule valable contre la toxicomanie » soutiennent les bénévoles de l’association « Non à la drogue, Oui à la Vie » qui ont placé leur stand d’information sur les dangers des drogues au Cours Julien, ce samedi 10 décembre, sans tenir compte du remue ménage stérile et non documenté mené par les politiques sur la légalisation de substances toxiques.
« La légalisation provoquerait une recrudescence de consommation avec tout ce que cela implique comme danger pour la société pour le consommateur lui-même comme pour la société. » explique M. Galibert, Président de l’association. » Ce n’est qu’un argument marketing pour les politiques en mal de « voix ». Seule, l’information à grande échelle peut mener à une diminution importante de la consommation et c’est ce que nous faisons sur le terrain depuis une vingtaine d’année. »
C’est ce que démontrent les premiers résultats de l’enquête ESCAPAD. Dans un communiqué de presse de la MILDT, du 8 décembre 2011, concernant la septième enquête ESCAPAD menée auprès de quelque 32 000 jeunes, on peut lire :
« Les résultats de l’enquête montrent que les usages de drogues illicites sont nettement orientés à la baisse. L’expérimentation de cannabis se stabilise et son usage régulier diminue. De même, l’expérimentation des autres drogues illicites (dont cocaïne, ecstasy et héroïne) est globalement à la baisse avec de faibles niveaux de consommation.[] Mais, en revanche les usages réguliers du tabac et de l’alcool sont en hausse avec en particulier une augmentation des ivresses répétées et régulières. »
Or le tabac et l’alcool sont tout ce qu’il y a de « légaux » et cela n’empêche en aucun cas la consommation — contrairement à ce que voudraient nous faire croire certains — avec toutes les conséquences que l’on connait sur la santé et sur les accidents mortels dus à l’alcoolisme.
De plus, alcool et tabac — soi disant interdits en dessous de 18 ans — sont en utilisation croissante chez les adolescents comme en témoigne le « binge drinking », où le jeu consiste à être ivre et défoncé le plus vite possible. Pour beaucoup de 13-15 ans, l’idée de « faire la fête » est liée au fait d’être ivre, idée née de l’impact des publicités pour les produits alcoolisés.
« Il ne s’agit pas, pour nous, de stigmatiser ou de punir » explique M. Galibert « ce que nous voulons, c’est que la vérité sur les drogues, leurs actions sur l’organisme et les conséquences physiques, mentales et sociales soit réellement connue par les familles, les parents, les adolescents et même les jeunes enfants, à leur niveau, afin qu’ils soient « armés » pour dire NON aux psychotropes, et NON aux dealers. Une véritable prévention commence par informer sur les dangers de la toxicomanie ; elle apporte la compréhension. Elle ne commence pas par la lutte contre les conséquences liées à la toxicomanie. »
Vous pouvez poser des questions ou télécharger des livrets d’information sur le site www.nonaladrogue.org ou consulter le blog www.cestquoiladrogue
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