Toutefois, le contrat liant PDVSA à l’équipe de Sir Frank Williams suscite des interrogations au Vénézuela. Carlos Ramos, député de l’Assemblée Nationale, est sceptique sur la légalité de ce contrat, même s'il sait pourtant que Williams apporte une certaine visibilité à son pays. Selon Ramos, personne dans le pays à l’exception des proches partisans du président Hugo Chávez, ne connaît réellement les détails du sponsoring. Mais la loi vénézuélienne est très claire : l’argent public ne peut être alloué à des projets et sponsoring inclus sans l’approbation de l’Assemblée Nationale, et PDVSA est une entreprise d’État.
Selon Ramos, le contrat entre le pétrolier et Williams pourrait donc être illégal car il n’a pu trouver aucune trace dans les archives de l’Assemblée Nationale de l’approbation de ce sponsoring. Le vénézuélien a par ailleurs estimé la valeur du contrat à 170 millions d’euros, si celui-ci arrive à son terme. La remise en compte de cet accord pourrait donc également remettre en cause la place de Maldonado en F1, surtout qu'il a réalisé une saison 2011 assez décevante avec Williams.