Magazine Focus Emploi

Elaee dans Le nouvel Observateur sur les diplômes qui donnent du travail :

Publié le 13 décembre 2011 par Claire Romanet

Quels sont les diplômes qui donnent du travail ? Chaque année, 700 000 lycéens de terminale sont confrontés à un choix déjà décisif pour l’avenir : celui de l’orientation.
Et comme chaque année, Le nouvel Observateur dresse un bilan, secteur par secteur, métier par métier de l’état du marché français. Elaee a donné son avis sur les métiers de la communication et de la publicité : Que faut-il retenir  de cette enquête ?

Tout d’abord qu’il faut « croire aux études » : dans un pays où le niveau de qualification s’élève sans cesse, le diplôme reste le meilleur moyen d’échapper au chômage et d’obtenir les meilleurs emplois. Encore faut-il choisir la bonne filière ! La mise en place d’une stratégie à travers le choix d’une filière dite « porteuse » est donc fondamentale pour augmenter ses chances de trouver un emploi.
Cependant, si tout le monde s’accorde à dire qu’il est important de se renseigner sur les débouchés et la réalité du marché du travail, il ne faut pas oublier « qu’il n’y a pas que les statistiques. Un jeune passionné par un domaine, un métier, même très difficile d’accès peut réussir », comme le rappelle Dominique Lion-Deslandes, conseillère à Médiacom, le centre d’information du rectorat de Paris.

L’hebdomadaire insiste également sur la prise de renseignements, primordiale pour ne pas regretter ses choix mais ardue quand il s’agit de trouver de l’information dans la jungle qu’est l’orientation.

Se méfier donc des belles paroles de ceux qui « vendent » leur formation, leur métier, sur les salons ou le Net et privilégier les conseils des professionnels compétents sur leurs secteurs et métiers.
Enfin, le Nouvel Obs insiste sur l’essai à travers le stage en entreprise, souvent révélateur d’une passion ou inversement. Car rien ne vaut une prise de contact avec le réel pour tester ses envies.

Mais qu’en est-il de ces diplômes qui donnent du travail ? Nous avons essayé de faire ressortir quelques tendances sur les métiers qui nous intéressent :

L’industrie, si elle ne jouit pas d’une image très glamour auprès des étudiants,  reste très friande des jeunes diplômés. L’automobile, l’aéronautique ou l’énergie offrent plus de débouchés que le conseil ou l’informatique et inversent par conséquent la tendance. Les formations dans le tourisme et l’hôtellerie offrent des taux d’insertion qui font rêver : chez Vatel (école supérieur de commerce, d’hôtellerie et tourisme), il est de 75% au bout de trois mois et de 100% en au bout d’un an. Exceptionnel, à condition que les jeunes soient prêts à bouger puisque les grands groupes hôteliers se développent dans les pays neufs où l’on ne trouve pas de main d’œuvre formée. Dans les métiers du commerce et de la vente, les postes de Commerciaux ont le vent en poupe, surtout dans la grande distribution, la banque, les assurances, les nouvelles technologies et internet. La rémunération peut vite devenir attractive surtout si le candidat est doté d’une double expertise, technique et commerciale. Certains ingénieurs d’affaires atteignent rapidement les 60 000 euros par an.

A présent, concentrons-nous sur les métiers de la communication, de la publicité et du web !

+ 413 % entre 2009 et 2010, c’est la progression du nombre d’offres d’emploi  reçues par l’Apec pour des postes d’ingénieurs web. La chasse aux développeurs et ingénieurs est donc sauvage !

Tout va très vite sur internet, pas moins de 20 000 nouvelles boutiques ont fleuri sur la Toile en 2011 et les plus anciennes comme Voyages-sncf.com qui prévoit une centaine d’embauches en 2012 se sont étoffées. L’apparition des applications mobiles a créé de nouveaux métiers comme celui de Développeur iPhone.
La communication et la publicité sont quant à eux deux secteurs victimes de leurs succès, les places sont chères pour peu d’élus. Claire Romanet, fondatrice de notre cabinet interrogée à ce sujet reconnaît que « c’est un secteur fermé » : « Les employeurs ont une fâcheuse tendance à se cloner en recrutant d’abord ceux qui ont fait les mêmes études qu’eux ; ensuite, ils piochent une poignée d’écoles comme le Celsa ou Sciences-Po ». Les spécialistes du web marketing ou encore les Community managers sont les seuls à tirer leur épingle du jeu, signe que le marché est ailleurs : « 60 % des offres concernent le web et c’est vraiment là que les débutants peuvent émerger » conclut Claire Romanet.

Et pour ceux qui se demandent quelle est la vraie valeur de leurs diplômes sur le marché du travail, le numéro spécial étudiants du Nouvel Observateur sortira ce mercredi 15 décembre, comme chaque année.

Elaee dans Le nouvel Observateur sur les diplômes qui donnent du travail :

Sources : Le nouvel Observateur


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Claire Romanet 5426 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte