Je me lève et n’en crois pas mes yeux, lorsque je tombe sur un scoubidou géant illuminé au sommet d’une teutonne colline. L’éclatement de la zone euro ? Les signes d’un premier dérèglement de notre monde rationnel, une machine numérique ayant découpé des pièces métalliques dans tous les sens, transformant une anodine parcelle en “ça” ? A première vue, je croyais voir la lampe Boalum, de Castiglioni, mais en examinant la chose de plus près, j’ai vu des gens, des fourmis qui se promènent sur le dos de ce lombric fou et géant. Je venais de tomber sur “Tiger and Turtle Magic Mountain”, un projet de l’agence Heike Mutter et Ulrich Genth. C’est un roller coaster pour piéton, signe que l’on a bien changé d’ère. L’engin a été construit au sommet d’un parc dans la Ruhr : nous voila plus tranquilles.
Vue de la bête de jour : rencontrera-t-elle Indemann, ce robot qui veille lui aussi sur les champs industriels de la Ruhr ? 112 kilomètres les séparent, il va falloir que les deux envisagent de se mettre en mouvement…
Tiger&Turtle - Duisburg - Genth Mutter architectes
"Indenmann", Inden, Allemagne - Maurer United architectes
Voici quelques mot google tradé des architectes : “Le vol d’escaliers courbes s’inscrit comme une signature sur le paysage et recrute le nimbe des montagnes russes classiques. Ayant de plus près, le public est déçu d’une manière désarmante. Le visiteur monte à pied par différentes étapes escarpées du roller-coaster-sculpture. Ainsi la sculpture de manière subtile et ironique joue avec la dialectique de la promesse et la déception, la mobilité et de statu quo. Visiteurs arrive de rencontrer brièvement avec les visiteurs sur le sens inverse raides et environ 1m | 1yd larges couloirs. Led-voyants sont intégrés dans les rampes et de souligner l’escalier afin de la sculpture est accessible la nuit, aussi“. Tiger&Turtle est accessible au public depuis le 13 novembre dernier. Au fait : pourquoi ce nom ? “Monte comme une tortue, descend comme un tigre” dit ce dicton fraichement créé pour l’occasion.
Via FresHome