Réunion du 12 décembre 2011 au sujet de l'usine de méthanisation.

Publié le 13 décembre 2011 par Maurice Puault

Photo de vient de citom93 fr

La salle Jacques Brel est plus que pleine, il y a eu des chaises d'ajoutées devant ceux fixes et beaucoup d'habitants ont dû rester debout ou assis dans l'escalier qui mène aux places assises. (20 à 30)

Not'bon maire, et son compagnon, à fait une entré de diva en arrivant presque ½ h en retard (55 min) vers 20h55, bel exemple de respect envers ses administrés ! Nous avons donc attendu que madame arrive pour commencer la réunion ce qui a déplu à beaucoup dans l'assistance. Not'bon maire c'est assis derrière une des 3 tables (celle du milieu) et son compagnon n'ayant pas de place de prévue pour lui est resté dans l'encadrement de la porte de la salle, soit debout, accroupi ou assis sur une chaise qu'une personne lui a amenée.

Il y avait de présents en tant qu'invité ou organisateurs :

des élus d'EELV (dont Stéphane Weisselberg), not'bon maire, celui du Blanc-Mesnil, une autre personne dont je ne me souviens plus qui il est et 3 personnes d'ARIVEM.

La réunion est présentée par une responsable du groupe EELV qui organise cette réunion (cette même personne fera naviguer le micro parmi l'assistance pour que des questions soient posées).

La parole est donnée à not'bon maire pour parler de cette usine :

je n'ai pas prévu de parler dès le début ; le conseil municipal a refusé, tout le conseil municipal, le permis de construire en 2010 !

Au début (2003) je ne me suis pas opposé à cette usine, car c'est un industriel qui agrandissait son usine pour diversifier ses activités, mais par la suite, j'ai eu connaissance du process et là je n'ai plus été d'accord sur la méthanisation. (Pourquoi ne pas s'être renseigné avant ? Des architectes urbains sont sollicités pour changer la ville, là, demander à des personnes compétentes était un minimum au lieu de se dire victime de ne pas savoir, pour un maire n'est-ce pas fautif?)

La parole est passé au maire du Blanc-Mesnil, élu et technicien (c'est comme ça qu'il c'est présenté) :

nous avons pensé qu'il était est innaxectable d'avoir une telle usine en plus des autres nuisances (aéroport entre autres) que nous avons sur Le Blanc-Mesnil !

Les techniciens doivent revoir le process de cette usine et l'intégrer avec d'autres, nous avons demandé à ce qu'une usine de traitement des eaux usées soit sur le même site, ce qui n'avait jamais été demandé, paraît-il, comme une usine de méthanisation a besoin d'eau, il n'est pas nécessaire qu'elle soit potable. Comme ça, elles seront en synergies.

Elles seront situées au nœud de la A1 et A3.

La loi de 1992 impose que chaque région doit traiter SES déchets à partir de 2012 !

Une usine de 400 000 tonnes a été refusée à Tremblay-en-France.

Le groupe des verts local a bien fait de faire cette réunion/débat !!

Une personne parmi celles d'ARIVEM a la parole (Mr Mouthon) :

nous avons été alertés par un voisin qu'une telle usine allait être construite à la place de l'usine de traitement des déchets ménagers du Sytcom, personne ne la savait apparemment !

Nous avons demandé à un bureau d'études de donner son avis sur cette usine, le résultat est : il y a des lacunes importantes, le digesteur risque d'explosé, elle est implantée dans un contexte urbain extrêmement dense, elle traitera 315 000 t d'ordures ménagères, le rendement en méthane est très faible : 30% par usine, le digeste n'est pas aussi bien qu'annoncé (épandage sur les terres agricoles en tant que fumier), car il y reste des morceaux incompatibles avec l'agriculture comme des tout petits morceaux de plastique ou de verre, des produits chimiques, etc.

Donc pas de retour à la terre !

Le gaz est refusé par GDF, car il contient du sulfure d'hydrogène et autres saloperies, il existe d'autres moyens moins énergivores, les prises de risques d'explosions et d'incendies accidentels sont importantes.

Ses usines présentent beaucoup trop de risques d'accident !

Le début des travaux devraient commencer en mars 2012, mais il y a de grave lacune dans le dossier.

      À suivre, bientôt