La lecture du formidable ouvrage “Lapsus Politicus” de Patrick Levy-Waltz m’a laissé pantois : il est question de névroses, de tensions, de faute avouée (mais jamais à demi pardonnée).
La parole politique a bien changé : la petite phrase se fait généralement blackbouler en ligne par des communautés bien précises. Mais jusqu’à quel point un message “affinitaire” peut-il être imperméable à la reprise par d’autres parties prenantes ? Quand donc une information prend-elle toute son ampleur ?
C’est quelque part l’objet du film “Les Marches du Pouvoir”, ou bien de “Contagion“. Une minorité d’individus disposent d’informations cruciales. Une information qui les aide à atteindre leur fin (faire tomber une tête, se protéger, faire grandir leurs égos) mais qui n’est pas forcément si simple à valoriser si celle-ci reste dans le milieu d’origine.
Reste à se demander si une information sans valeur dans un groupe X n’aurait pas une valeur profonde dans un groupe Y. Evidemment si. A voir donc si les marques au lieu de se concentrer sur leur “ADN” ne ferait pas mieux de voir avec qui elles entretiennent sans le savoir des liens faibles.
Vive le recyclage.