Les trois cavaliers sont venus
Qui apportaient de l'inconnu
Dans leurs manteaux que tourmentait le vent.
Quand ils ont vu la cité des vivants,
Taciturnes,
Ils ont serré plus fort leur fardeau sur leur coeur;
Et leurs chevaux miroitants de sueur
Ont henni vers le ciel nocturne.
Alors ils sont repartis au galop
Dans l'ombre et la clarté
Et nul ne saura ce qu'ils apportaient
Aux plis de leurs manteaux.
Robert-Edward Hart