Trois personnages principaux, trois femmes, trois voix. Celle d’une jeune blanche, Eugenia, surnommée Miss Skeeter, universitaire, journaliste débutante cherchant une autre voie. «Je voudrais écrire du point de vue des bonnes, j’ai été élevée par une femme de couleur. J’ai vu combien cela pouvait être simple, et combien cela pouvait être compliqué entre les familles et les domestiques. Elles élèvent un enfant blanc, et vingt ans après l’enfant devient leur employeur. Le problème, c’est qu’on les aime, et qu’elles nous aiment, et pourtant…
Celle de deux noires, bonne de génération en génération, Minny, qui après la mort de son fils de 24 ans, quelque chose avait changé. « On m’avait planté dedans une graine d’amertume. Et je n’acceptais plus les choses comme avant.» Aibeileen, faussement accusée de vol et congédiée. Tous trois décident de publier un livre dévoilant les conditions de vie de ces aides ménagers, souvent des mères-substituts, malgré bien des embûches, malgré une atmosphère répressive, ségrégationniste, une perpétuelle crainte du blanc, un livre sera publié intitulé Les bonnes, mais son auteur demeurera anonyme.
«Comme changer Jackson, c’était aussi simple que de changer une ampoule.»
Un roman polyphonique, très féminin, émouvant, des actrices plus qu’attachantes, un récit qui se transforme en un formidable suspense. Un énorme succès littéraire mondial.