Chuck versus the hack off
Saison 5, Episode 5 sur 13
Diffusion vo: NBC – 9 décembre 2011
Chuck et Sarah ont trouvé un moyen pour sauver Casey et cela implique du nu, du nu, Sarah Walker nue ! Yvonne Strahovski nue !
Sacré Zachary Levy. Il a assuré la réalisation de cet épisode et on peut dire qu’il s’est fait plaisir et en a bien profité le petit saligaud. Allez hop, enquête dans une secte de nudistes ! Zou, Yvonne à poil. Rien à redire. Respect total là. Bon après, par contre, quelqu’un a saccagé son travail en mettant des carrés flouttés partout mais tant pis. De toute façon, c’est toujours plus beau dans l’imaginaire que dans la réalité. Sauf pour mon cas personnel. Chères lectrices, je vous invite à venir vérifier cela par vous-même. Vous pourrez même toucher si vous voulez.
Bon, à coté de cela, on le sait tous (enfin je l’espère sinon, ceux qui ne le savaient pas vont avoir grave la honte et se faire pointer du doigt par les Nelson de leur coté. Ha ha !) que Zachary Levy est assez geek par lui-même. Du coup, son épisode est rempli de moultes références geek avec de bons films (Judge Dredd, oui, c’est un bon film bien fun avec la « grenui » de NCIS en jumeau de Stallone, oui fallait oser), des séries que personne ne regarde sur NBC mais qui ont une base de fans solide (Community) et pleins d’autres encore, que je ne vous dévoilerais pas pour laisser l’éventuelle surprise et le plaisir de la recherche (il y a un film tout pourri avec Travolta par exemple).
Mais Chuck en lui-même redevient geek avec du hacking et un virus informatique dangereux qui pourrait réduire le monde au silence informatique. Et cela nous amène donc à tout un passage dont le seul but est de montrer Yvonne Strahovski nue. Ou les poils trop nombreux du torse de Zachary Levy (oui, j’ai un certain standard imberbe à force de trop mater les séries CW). Bon, globalement, la traque du virus est assez peu captivante à mes yeux. Je ne me suis pas ennuyé mais elle ne m’a pas scotché à mon fauteuil non plus. En fait, cela vaut surtout pour le final avec ce sadique de TrucMuche, joué par Richard « la grande classe même quand je nique un canapé dans nip/tuck » Burgi et son plan machiavélique que personne n’avait vu venir sauf 90% des téléspectateurs dès le départ. Oui, je ne comprends pas comment on ne pouvait pas voir venir qu’il n’allait pas respecter sa parole quand même.
En tout cas, Richard Burgi sort avec grande classe, explosé par Verbanski. Littéralement. Il y a des bouts de Richard Burgi calciné partout dans le parking souterrain maintenant. Ca fait une jolie déco mais bon, l’odeur, c’est limite quand même. Et enplus, ça expédie un peu cette storyline qui me paraissait aller un peu nulle part. C’est d’ailleurs la mission première de cet épisode: lancer le probable dernier arc de Chuck avec l’ennemi encore invisible pour qui travaillait Decker.
L’ennemi ultime de CHuck se profile donc et l’pisode en profite également pour entamer la réflexion sur l’après. Sarah est une espionne et n’a jamais rien connu d’autre. Comment pourrait-elle être vendeuse au Buy More ou autre activité pépère dans le dit magasin ? L’épisode introduit plutôt correctement cette idée grâce à Verbanski que je vais un peu regretter quand même. Son duo avec Casey est franchement excellent et je crois qu’on a tous envie qu’ils finissent heureux ensemble, au beau milieu d’une jungle sud américaine comme lune de miel.
Du coté du Buy More, RAS. Peu de Morgan qui ne me manque pas le moins du monde et un Lester enfin à la hauteur. Tout son passage en prison où il devient le caïd et tout le délire autour du fait de ne pas trouver d’autre indien pour le Buy More est juste excellent. Un vrai plaisir de le voir évoluer. Cela faisait au moins deux saisons que ça n’était pas arrivé. En plus, j’aime bien le fait qu’il accepte son coté maléfique. Du coup, je suis pressé et inquiet de le voir revenir au sein du magasin. Je me demande comment les scénaristes vont gérer la nouvelle donne entre le gentil et intelligent Jeff et le maléfique Dark Lester.
Bref, 7.5/10
Un bon épisode de transition qui se laisse suivre sans problème mais qui ne scotche pas vraiment au siège. Probablement trop référentiel aussi, du moins pas des références forcément parlantes (Community ? Seriously ?)