La nuit des longs couteaux. Celle des courts canifs, de marque suisse évidemment. Ou encore la tambouille bernoise.
Bref, ce que l’on s’apprête à vivre en direct mercredi, relayé par toutes les chaînes de TV et de radio, qui considèrent que c’est un événement politique important, n’est en réalité qu’une péripétie qui ne fait pas honneur à la politique.
Mais qui milite à 100 km/h en faveur d’une élection du Conseil fédéral par le peuple.
Cette magouille qui sent fort le rösti et la graisse à traire est juste digne de l’UDC, qui non sans une contradiction de plus, s’y investit à qui mieux mieux, alors qu’elle milite par ailleurs pour l’élection du gouvernement par le peuple.
Il n’y a plus de formule magique depuis belle lurette, car pour que la formule soit magique, il faudrait que les candidats le soient un peu aussi.
Et ce n’est pas avec ce qui est proposé par la droite que l’on a envie de se réjouir. Ils ont même repêché un gugusse qui se targue de « ne savoir ni le français ni l’anglais, car il est paysan lui« .
Quelle hauteur de vue.