Beethoven sauve Noël // De John Putch. Avec John Cleese, Robert Picardo et Kim Rhodes.
Beethoven est sûrement l'une des sagas les plus lucratives dans les Direct-to-DVD. Chaque année on a droit à un opus du St Bernard le plus connu au monde. Bien sûr, chaque année c'est de pire en
pire mais ce que je sais c'est que ma mère aura acheté le DVD et que j'ai maintenant toute la collection. Oui, mais j'y peux rien. Ce nouvel opus est un navet c'est vrai, et pourtant la magie de
Noël de ce film pourrait presque nous faire aimer tout ce que l'on voit. Mais la magie de Noël intervient un peu trop elle aussi, en passant par un sucre d'orge à l'haleine de chien ou encore un
Beethoven qui parle à un "vrai" elfe. Alors que les deux premiers volets de la saga étaient drôle, même les deux suivants pour certaines parties, celui ci se sert de pets pour nous faire roter de
rire, et nous invite à l'histoire la plus débile qu'il est. Le mélange de fantastique à l'univers de Beethoven ne fonctionne pas du tout quoique le fantastique reste peu présent finalement. Mais
quand même. Et puis l'elfe est sans aucun charisme et il n'est même pas drôle.
Un jeune elfe s'échappe d'un magasin de jouet, se retrouve dans une banlieue américaine et avec l'aide de son ami Beethoven va tenter de sauver les fêtes de Noël ...
Bien sûr, le film se laisse déguster quand on est en pleine effervescence de Noël, quoi que le côté poussif de l'histoire, et surtout l'absence de réelle dynamique autour de Beethoven. Alors que
ce dernier était réellement la star des quatre premier volet, dans celui ci c'est un ado et un méchant. Les histoires que l'on nous développe sont pour le moins bêtes et inoffensives. Beethoven
nous avait habitué à largement mieux. Mais c'est une fois de plus la folie de l'argent qui l'emporte sur Noël. Certains effets de style manque totalement leur effet. On a donc droit à des scènes
lourdes, sans aucun sens et complètement décousues. Si le film a quelque chose de droit par moment grâce à des expressions débiles (le coup des boules à la fin de l'épisode, ou encore de la lèche
de chien, …). Mais le film a le malheur de répéter les gags (ce qui au fond est rentabilisant pour les producteurs et les scénaristes, moins de fatigue pour eux). Cela plonge donc dans la
lourdeur du propos, qui termine en prout de Noël. Car même si la magie de Noël est là… cela manque réellement de fond.
La réalisation est anarchique, et nous fait pensé à un reportage du journal de TF1 sur une histoire de Noël 'hors du commun'. Cela aurait pu aussi très bien être un reportage de 30 millions
d'Amis. Au final, Beethoven Sauve Noël n'est pas une souffrance, mais c'est vraiment débile comme téléfilm de Noël. C'est une saga qui a perdue son charme au fur et à mesure qu'elle a produit des
opus. On se donne rendez vous l'an prochain pour Beethoven et les crottes de Noël (je parle des chocolats bien sûr) ou encore Beethoven s'offre Tim Allen. Cela plaira aux enfants, c'est certains,
c'est bien du genre à rire à du pipi-caca-popo, ça plaira aux parents qui sont restés à l'humour des comédies des années 80 ou encore aux gens qui s'ennui devant TF1 à Noël et qui vous
s'engloutir ce petit téléfilm un dimanche après midi. P.S : Le coup à la E.T pour la fin de cet opus était très mauvais, et l'introduction en animation était sûrement encore pire ou bien Jingle
Bell en aboiements de chien pour le générique de fin (oui, c'est horrible). Ainsi, Beethoven perd totalement son sens, et la saga s'en retrouve désespérante…
Note : 3/10. En bref, le pire numéro de la saga des Beethoven. C'est pas drôle, le scénario est débile et on arrive même à faire parler Beethoven. Autant dire que voilà, vous
avez un bon gros navet de Noël.