La pluie qui s'était déversée sur l'île ces trois dernières semaines a rendu le terrain vraiment délicat. C'était, en résumé, un bain de boue de 133 kms...
La première partie sur la montagne est toujours aussi technique. Mais là j'étais mieux que l'an passé, et j'ai plutôt bien géré la montée et la descente de la Pelée... En fait j'étais même tellement bien que j'ai réussi à escalader un morne de plus (le morne Jacob) en me trompant vraiment bêtement de parcours... Comme ce passage en prime était bien technique, je m'y suis largement entaillé les mains à la descente. Mais bon c'est de ma faute...
Ensuite j'ai donc essayé de remonter le peloton... ça allait plutôt pas trop mal, chaleur presque supportable, jusqu'à Saint Joseph. Là, à la tombée de la nuit et dans les champs de canne, je suis vite monté à ébullition. La suite... douloureuse. L'estomac vraiment pas content, donc très peu d'énergie. Plus possible de courir du tout, j'ai donc continué en marchant.
Sur certaines zones, il faisait vraiment très, très chaud et j'ai connu tout de même de bonnes difficultés... Mais bon, j'ai quand même réussi à gérer pour terminer... Dans un bel état comme vous pouvez le constater sur cette photo (prise par Damien Poulet à l'arrivée)
Globalement, cette transmartinique aura marqué les esprits par la difficulté du terrain, les changements de parcours apportant encore 10 kms de plus dans la montagne et la boue présente partout a vraiment durcie les choses. On note un fort pourcentage d'abandons et de hors-délais.
Devant, c'est Antoine Guillon qui a dominé presque de bout en bout cette course où sa légèreté et sa technique ont fait merveille. Il devance Julien Navarro et Christophe Le Saux. Chez les filles, c'est Danielle Donio qui a dominé.
Demain, je pars sur la Dominique pour effectuer une reco sur le WNT, 185 kms de crapahut en perspective avec mes amis Christophe, Damien et Gérard...