La Grèce, mauvaise élève de l’Europe en matière de pollution

Publié le 03 mars 2008 par Aurélia Denoual

La Grèce est autorisée à augmenter de 25 % au plus ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’année de référence 1990, or déjà en 2005, elle a enregistré une hausse de 25,4 % et à ce train, la hausse sera de 34,7 % en 2010, or on continue à y construire des centrales électriques au charbon et aux lignites.


Dans ces conditions, le commissaire européen à l’Environnement a adjoint à la Grèce d’adopter des mesures additionnelles afin de réduire ses émissions de CO2 et répondre ainsi aux impératifs de l’Union européenne et du protocole de Kyoto et d’en tenir compte lors des investissements dans le secteur énergétique.


Alors que 40 % des émissions de CO2 en Grèce proviennent des habitations et des immeubles de bureaux, il faut s’attendre à une hausse des températures d’environ 1 degré en moyenne dans le bassin de la Méditerranée qui, selon le commissaires européen à l’Environnement pourrait affecter le tourisme, moteur de l’économie du pays.