Cet article que j’ai consacré à marquer mon opposition contre un principe, date du 02/10/2011. Une opposition rééditée hier, à travers un article disponible sur http//:maxifree.blogspot.com, se voit conforter par l’existence antérieure de cet article, que je vous invite à relire, à des fins d’adjonction des positions observées.
Telle une envolée, au sein de la nouvelle plate forme, de gestion économique prônée et entamée, en Guinée, dans le but de juguler, si ce n’est une tentative d’enrayer l’hémorragie financière des comptes publics, surseoir les méthodes obsolètes de contenir les dérives des politiques publiques et inaugurer une nouvelle ère, à l’aide d’un leadership de la taille des aspirations sainement vouées à transcender les clivages quotidiens, érodant et taraudant, le moule du compromis, une décision certes annonciateur d’un souci de circonscrire les vestiges de la corruption et du détournement des deniers publics, mais aussi et surtout, à l’origine, du décryptage, voir de l’exégèse des pendants, tenants et aboutissant d’une vision économique, concoctée, définie et esquissée en solutions palliatives, aux multiples défis, jalonnant l’atteinte et la réalisation de l’idéal collectif de progrès, transparaît en ligne de mire de ma scrutation des actes posés par le régime de Conakry, en réponse aux multiples injonctions étalées en contrepoids à l’incrustation d’un régime fort de présupposés, éblouit de confrontations, illustré par une vieille fable et rengaine, reprises des potentats et agrégats locaux, aux antipodes de la jonction des ardeurs, de la diversité conceptuelle et dont l’entrée en scène, (régime) ne laisse plus subsister que la prudence, la retenue et une forme quasi substitutive à une avalanche de digressions, lorsqu’il faut, sortir des entraves du marasme, de la gabegie, de la litanie d’antan et celles (entraves) au processus de régénérescence, mis en branle, pour conférer, disons, une cure de jouvence, à l’ensemble des structures fonctionnelles de l’état pour ainsi équilibrer, l’interaction des institutions républicaines, en butte, à la rareté constante des ressources, seuls gages de leurs optimisations.
Cette décision, qui apparaît à la lumière du jour, et aux yeux des autorités Guinéennes, comme un acte fondateur, se trouve corroborer par une approche à mon sens, incohérente, axée sur la réévaluation et la sécurisation des recettes de l’état, déclamée à la faveur des annonces relatives aux réformes économiques prioritaires, à savoir, l’unicité des caisses de l’état, une réforme dont l’état Guinéen, rêve, pour mettre la main à la patte et piloter les actions de développement, engagées, mais est-ce pour autant qu’il faille, remettre aussi facilement en cause et à plat, une œuvre, déjà entamée et porteuse de résultats probants, dans la perspective, de la déconcentration des services de l’état?
Ainsi d’une approche fondée sur le pragmatisme à une approche axée sur les référents classiques, voir les doctrines et les théories, expérimentées et émises, on se trouverait complaisamment altérée par une opposition à trois dimensions: la décentralisation structurelle, financière et le transfert des compétences, en sachant que le respect scrupuleux des principes budgétaires en corrélation avec une modulation des annexes, dudit budget ainsi que la création des fonds spéciaux, accroissent la lisibilité du budget, y compris la fiabilisation et la viabilisation du contrôle de la chaîne de perception des recettes, et des dépenses, car, à prendre connaissance, du taux de la fiscalité au sein du PIB des pays Africains, qui caracole autour des 10%, en tout cas, pas plus de 17%, comparativement aux pays d’ailleurs, on se rendraient compte à la fois, de la pertinence, la nécessité quasi absolue de procéder à des correctifs de la politique de décentralisation, et un transfert suivi des compétences de l’état vers les collectivités locales, ainsi que la dotation financière requise, afin d’émarger leurs marges de manœuvres financières, au regard de l’impact escompté. Partant, si le principe de l’unicité des caisses, permet de centraliser et limiter l’ensemble des recettes et dépenses, à une caisse unique, à l’image du trésor public Français, il n’en est pas, une expérience réussie, au point, d’annihiler, la vision et la volonté politique, du développement local, à l’image d’une pyramide, au sommet rétréci, et à la base élargie, c’est à dire, celle orientée du sommet vers la base.
A ceci près, alors, comment la France peut-elle continuer à croire aux vertus salvatrices de la décentralisation, à l’autonomie financière et au transfert des compétences de l’état vers les collectivité locales, en remettant sans cesse en cause, son modèle économique préexistant?
Quoi qu’il en soit, la Guinée, n’est pas un pays qui sort de la guerre comme la Côte d’ivoire et tant d’autres, pour qu’on estime prioritaire l’unicité des caisses de l’état. Bien au delà, le bilan de la politique de décentralisation, en Afrique, pointe partout du doigt, le décalage entre la politique de décentralisation, l’autonomie financière, le transfert et la délimitation du champ des compétences entre l’état et les collectivités locales, comme une entrave à la consolidation des politiques publiques à vocation locale.
Alors, on se demanderait bien, quel choix le gouvernement entend t-il opérer, entre l’intégration et l’efficience des acquis d’une part et de l’autre, entre une politique à visée macroéconomique de la croissance, de la productivité, de l’investissement etc…. et la fonction de péréquation selon les cas, d’impulsion et d’orientation de la politique globale de l’état..