Cet article, vous donne une idée large sur ce que pourrait être les tenants et les aboutissants, d’une mesure annoncée en fanfare à Conakry, dans la perspective d’un recadrage des finances publiques. Une idée qui semble, éminemment présider toutes les approches à partition tendancielle, voyant sa reprise, comme seul aspect, tout au plus, acte positif, émanant du bilan d’une année de gestion, des nouvelles autorités Guinéennes.
Ainsi d’une approche de la trésorerie qui institue l’unicité des caisses corrélativement à la loi des finances, autrement l’obligation pour toutes les collectivités locales et les établissements publics de déposer leurs fonds disponibles, dans les caisses du trésor, sans apport ni rémunération, à celle de la comptabilité, qui la décline en ces grands principes, notamment celui d’unité et d’universalité, des principes actuellement en forte adaptation contextuelle en France, à travers la double acception du principe d’universalité, du budget, en ses points aménagements légaux et illégaux, prélèvements sur recette qui permet par exemple, contre toute prévision, d’affecter des fonds par dérogation pour les dépenses d’une collectivité, on finit par se persuader qu’une exigence de résultat aussi infime soit-elle, et aussi semée dans nos consciences que révélatrices de la spécificité des agrégats, ne peut et ne doit échapper, à la conception du développement, réfutant la transposition unilatérale d’un procédé. De là, à entrevoir les aménagements apportés par le modèle dans sa gestion des comptes publics, tel que décrits plus haut, n’est plus qu’une aptitude prouvée à innover et s’offrir l’audace d’un modèle spécifique.