Alors que Bayrou est officiellement candidat à la présidentielle, on ne peut s’empêcher de constater combien ceux qui ont douté de sa stratégie d’émancipation puis d’indépendance centriste ont aujourd’hui disparu ou quasi du jeu politique de 2012 :
Gilles de Robien qui fut le Directeur de la campagne présidentielle de 2002 a fait un quinquennat chiraquien puis est tombé aux oubliettes.
Dominique Paillé qui quitta Bayrou dès 2002 après avoir été le plus zélé des anti bayrouistes du sarkozysme, s’est fait évincé de l’Elysée puis de toutes sortes de responsabilité qu’il avait convoitées pour le prix de son acharnement contre le Président du Modem.
Jean-Louis Borloo vient de sortir un livre dans l’indifférence quasi générale. Après avoir menacé de se présenter contre Sarkozy, le principe de réalité s’est imposé au nom de l’intérêt national. Quel gâchis.
Hervé Morin plafonne à 1 % dans les sondages d’intention de vote. L’anti bayrouisme est devenu son fond de commerce. Son parti ne le soutient pas et certains caciques centristes sont d’une cruauté terrible avec lui (Lagarde, Leroy)
Maurice Leroy est sous ministre et a été battu aux élections sénatoriales.
André Santini termine avec difficulté sa carrière politique…
On arrête la ?