J'ai vu ce film un quart d'heure après "le cheval de Turin". C'est dommage , je n'avais pas digéré le premier que j'ai eu du mal à entrer dans le deuxième du même Béla Tarr , vu à la rétrospective du centre Pompidou .
"L'homme de Londres" est inspiré d'un roman de Simenon. Maloin travaille de nuit dans la cabine d'aiguillage au dessus des voies d'un train qui dessert le port. C'est un beau poste d'observation de la ville et de ce qui se passe dans le port . Maloin est un homme posé , calme, mais il est témoin , depuis sa cabine d'un meurtre et il se sent mal quand il entre en possession d'une mallette pleine d'argent . Il change , , devient agressif , s'en prend à sa femme qui ne comprend pas (Tilda Swinton) et à sa fille Henriette ( la même actrice que la fille dans "le cheval de Turin ") .. L'enquête va trouver le coupable mais Maloin est démoli .
J'ai retrouvé le même style (les bandes sombres qui traversent l'écran , ici les montants des fenêtres de la cabine); la musique avec des sons répétés qui évoquent une obsession ,; le noir et blanc , bien sûr , la même façon de rester longtemps sur une image .
Beau film , émouvant , mais pour moi appauvri par la vision du film précédent .