Magazine Culture
Bookenstock a conclut/signé ? un partenariat avec un fanzine (Fanzine : l'ami Wikipédia me dit que c'est une contraction de Fanatique et de Magazine) québécois : Nocturne.
Si c'est pas la classe ça, les mémés du blog ont maintenant une renommée internationale :))
Bon, plus sérieusement, j'ai reçu hier mon premier Nocturne : Les charmes de l'effroi.
Dont le thème est : Toiles et démences.
C'est un très beau magazine au format 22 x 15.5 cm, avec une couv superbe de Cécile Simoni, que je vous laisse admirer :
Pas bien épais, 60 pages. Mais bien remplies, avec pas ou peu de marges, une police d'écriture assez petite sans qu'elle soit gênante, tout cela afin de le remplir un max.
Et il est rempli de 10 nouvelles dont je vous parlerai bientôt, et en fin, d'une chronique d'un certain MM :))
Et donc, n'en faisant qu'à ma tête et jamais comme les autres, et bien moi j'ai commencé par la fin !
ENTOILÉ DANS LA DÉMENCE
Chronique donc...moi je dirai plutôt satire du monde et de son évolution. De l'impact de la Société sur l'humain et sa capacité de réflexion.
En quelques pages, Michaël Moslonka, s'appuyant sur les définitions étymologiques de quelques mots clés faisant partie de la ligne éditoriale du Nocturne en question, nous retrace l'évolution de l'humanité.
C'est quand même assez balaise en partant de : Réalité - Esprit - Délire d'influence - Démence !
Selon un penseur napolitain du 18ème siècle, Vico Giambattista, il y a un cycle dans l'évolution des sociétés. D'abord l'âge des dieux, quand la religion émerge, puis l'âge des héros durant lequel les populations dépendent d'une classe dominante et après, l'âge des hommes, moment où le peuple s'affranchit et se bat pour l'égalité.
A partir de quelques faits réels de la grande Histoire, MM décortique cette analyse avec le regard de l'écrivain, du poète. Pour arriver à la société d'aujourd'hui, notre société de technique, de consommation.
Vous savez, le fameux Travaillez plus, pour gagnez plus...
C'est édifiant, parfaitement argumenté, un poil froid...je dirai même cynique.
Et Michaël de conclure : Il n'y a que les cyniques qui peuvent se permettre la bonne humeur, les poètes eux, souffrent toujours, en phase avec leur époque malmenée.