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Confessions d'une accro du shopping - Sophie Kinsella

Par Marylinm

Quatrième de couverture :
Selon Rebecca Bloomwood, "si l'on pouvait porter des vêtements neufs tous les jours, la dépression nerveuse n'existerait plus". Droguée au shopping, notre héroïne s'expose à un nombre de tracas aussi impressionnant que le montant du relevé de sa carte de crédit. Témoin de la riche correspondance qu'elle entretient avec son banquier... Comble de l'ironie: Beckie est journaliste à Réussir vos épargnes, où son travail consiste à expliquer à ses lecteurs comment gérer leur budget. Les dettes s'amoncellent... Un dernier shopping pour se remonter le moral ? Impossible, toutes ses cartes sont bloquées. De solutions empiriques en effroyables mensonges, c'est la panique. De quoi miner aussi son début d'histoire d'amour avec le séduisant homme d'affaires Luke Brandon. A ce stade, une issue heureuse ne tiendrait-elle pas du miracle ?
Mon avis :

Aux amateurs de littérature pour filles ; ou chick-lit ; vous devez avoir lu la saga de l'accro du shopping ! Je voulais tester depuis longtemps, c'est chose faite pour mon plus grand bonheur.
L'accro du shopping, c'est Rebecca Bloomwood, dite Becky. Jeune femme de vingt-cinq ans, journaliste financière par dépit plus que par intérêt, elle a un problème qu'elle n'arrive absolument pas à affronter : elle ne peut se retenir d'acheter. Vêtements, maquillage, accessoires de mode, magazines... tout y passe. Et cela malgré ses nombreux comptes en banque et crédits dans le rouge. 
Nous suivons donc ce personnage tout à fait hilarant au travers de ses déboires professionnels, sentimentaux et financiers.
Au-delà d'une écriture particulièrement agréable et empreinte d'humour, Sophie Kinsella nous livre un aspect social du monde américain et anglais : les crédits à la consommation. Je connaissais le phénomène pour les Etats-Unis, je ne savais pas qu'il avait cours en Angleterre. L'auteur nous livre, entre deux chapitres, des lettres des banques pour notre chère Becky, la rappelant à l'ordre concernant ses dettes ; mais aussi des lettres des agences de crédits qui lui proposent encore et encore des offres de crédits afin de dépenser toujours plus. Une ambiguité qui fait froid dans le dos malgré la dérision avec laquelle le sujet est traité.
Concernant le personnage de Becky, il est à la fois surprenant de bêtise et extrêmement attachant. Complètement dépassée par son addiction, son attitude d'autruche l'enfonce encore plus, si bien que l'on se demande comment l'auteur va choisir de la faire s'en sortir. Malgré cela, c'est une jeune femme qui n'a absolument aucune confiance en elle, qui se sent mal jugée par ses pairs et qui pensent n'être bonne à rien dans son travail. La fin est bien faite sans être surprenante évidemment, puisque ce type d'histoire ne laisse pas de place à un grand suspense. Cela n'entâche en rien mon appréciation excellente de ma lecture. Il me tarde me plonger dans les prochains tomes de la saga.

comme je te le disais sur un commentaire, je l'ai lu et apprécié. mais j'avais cette angoisse du crédit qui moi me bouffait carrément. je ne suis pas à regarder mon compte tout les quatre matins, mais je ne dépense jamais ce que je n'ai pas...
du coup, c'était assez hallucinant de la voir dépenser des sommes astronomiques comme ça alors qu'elle était dans le rouge des plus rouges.
mais j'ai tout de même trouvé cette lecture agréable ^^


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