Phénomène social outre Manche, LES BOLOSS (un changement de titre plus « frenchie » qui permet d’éviter la référence à la série d’origine, quasi inconnue ici) sont en pleine ascension. Et se devaient de passer par la case cinéma. Nous voilà donc devant la suite de leurs aventures, version grand écran, après 3 saisons télévisées.
LES BOLOSS (terme jeune, synonyme de gros nul, ringard, bouffon, pigeon – selon Allociné), ce sont quatre post-adolescents sortant fraîchement du lycée, prêts à affronter le monde moderne avec toute la fougue de leurs vertes années, et le portefeuille de leurs parents. A commencer par un vrai break : les vacances. Nos quatre zéros (un intello’ à lunettes, un grand nigaud, un chaud visant plus bas que la normale, et un mec sympa) se tirent en spring break bis, ce qui en Europe les dirigent vers la Crète, qui selon toute apparence (ici) est victime d’une invasion toute britannique. Dès lors, tentative de rencontre avec la gente féminine, retrouvaille (expliquée) d’une ex ou confrontation avec les gentils organisateurs locaux, c’est parti pour un séjour mouvementé.
Déclinaison européenne d’un AMERICAN PIE bis, ces BOLOSS ne manquent pas d’idées pour renvoyer le débat aux éléments de base d’une comédie de ce siècle. Sans surprise aucune dans le genre, voir 4 anglais tenter de survivre dans l’adversité en vacances au soleil est une vraie bonne surprise. Nul besoin d’avoir suivi leur vie précédente, LES BOLOSS se laissent connaitre et reconnaitre sans mal. Pas d’originalité aucune, mais un vrai plaisir apparent à passer au grand écran, tout se fait dans la plus grande facilité, et sans problème apparent. Une comédie livré clé en main, qui se base sur des personnages connus, et intègre les nouveaux spectateurs sans mal. Pour le reste, vous connaissez déjà mais cela pourrait égayer quelque peu les fêtes de fin d’année…