Voilà, c’est décidé, je veux ce livre pour Nowel.
Voici ce qu’en dit Télérama :
“Si l’homme est, dans les consciences et les représentations, « le type humain absolu, essentiel, le sujet en soi », la femme, elle, « est relative, elle n’est conçue que par rapport à l’homme, en objet dépendant […], elle est l’autre, avec ce que cette altérité suppose d’étrangeté, d’hostilité », note Camille Laurens, en préambule à l’essai pertinent qui court au long des pages de ce beau livre. Lequel, de l’Antiquité à nos jours, puise à l’histoire de l’art une iconographie saisissante, qui vient en appui de l’analyse de l’écrivaine, pour décliner les diverses représentations de la femme comme objet de terreur, de répulsion : Eve tentatrice ou Méduse, sorcière mythologique ou mère dévorante, hyène ou chauve-souris, femelle impure, vénéneuse et vengeresse… La galerie de portraits est spectaculaire, stupéfiante, et l’analyse de Camille Laurens, tout en finesse et en précision, déploie un argumentaire où se mêlent références mythologiques, littéraires et philosophiques, pour confirmer, avec Freud, que « la femme tout en entier est taboue » et mettre au jour les ressorts de cette malédiction. N.C.”
De quoi donner de la matière neuve à mon blog, pas vrai ?