De la maturité politique en Afrique et de notre disposition à affronter les défis du moment.
A suivre avec beaucoup de sérieux les évènements politiques de ces dernières années en Afrique, on se surprend à être énervé, en tant qu’africain, de l’image que donnent de notre intelligence, les dirigeants politique - à qui je n’ose même pas accorder le titre d’élite, tant ils manquent de mérite - sensé guider des populations maintenu en infériorité mentale psychologique et cognitive par des politiques de la formation totalement «analphabétisantes» qui ont réussi le tour de force d’accoucher de citoyens illettrés chroniques en tous genres.
On ne va pas à des élections pour compter des morts mais plutôt, pour confronter des votes qui donnent le pouvoir. Le minimum en politique c’est le respect de la règle qui régie le jeu, des acteurs, des votants quelle que soit la valeur que ceux-ci ont ou n’ont pas à nos yeux.
La communauté autoproclamée internationale, qui ne l’est en réalité que de nom, ne peut pas et doit s’interdire, au nom du droit qu’a tout Peuple à s’autodéterminer, de décider de valider ou non le choix d’un Peuple quoique considéré comme «sous peuple» au vu de nos contre-performances extraordinaires en 50 années de «surdépendances», sinon ce serait la fin de la démocratie telle que définie par tous les dictionnaires de toutes les langues, ainsi que de la paix telle qu’elle semble voulue pour le bien-être dans le monde.
On ne joue pas avec le vote d’un peuple. Celui-ci est le détenteur exclusif du pouvoir. En dehors de lui, on fait glisser peu à peu le monde vers la violence tant on instaure l’anarchie. En effet, le Peuple doit se prononcer dans un cadre légal bien organisé et non par la violence incontrôlée.
Les sociétés humaines méritent mieux que ces démocraties antidémocratiques chasseuses ou tueuses de chef qui pullulent surtout en Afrique et dans les régions Arabes, à ce niveau de l’évolution de l’humanité.
Ayons la lumière qu’il faut, qui que nous soyons, pour respecter le vote du peuple et lui reconnaître son caractère absolu en droit, ainsi que le sacrement qu’il constitue.
Toute autre décision n’est qu’opinion individuel, donc subjectif.