Playlist Maison Mijote : Noël ça craint !

by Fanie

Quand tout semble se casser la figure, et qu’en plus c’est le retour de Noël, il y a de quoi faire la tronche. Comme cette solution n’est dignement pas envisageable, une seule chose à faire : il faut mettre la musique plus fort ! Revenir aux fondamentaux. Ma méthode est éprouvée, et si vous avez 2 mn à perdre, lisez ça, ce sera toujours ça de gagné.

D’abord, pratiquer l’épuration des sentiments parasites. Faire la playlist la plus sordide de souffrances qui soient, pour évacuer toute la tristesse qui pollue votre tête. Vous aurez donc un aperçu ici des sons qui compose ma détox (eh oui, désolé, vous allez souffrir, c’est mon tour de jouer les DJ). Vous verrez, ça fait bien bien mal, mais c’est grave efficace. Et si vous ne versez pas des larmes pendant la BO de John Barry, moi je comprends plus rien à tout.

Bien. Une fois ce rituel pratiqué, deuxième acte de la méthode : vidange émotionnelle. Ecrire tout ce que votre cœur regorge de saletés, et de conneries chimériques. Vite, vite, avant que tout le ciment ne finisse par se déverser dessus, et qu’il n’en reste aucune trace. Le cœur, c’est juste une espèce de palimpseste de traces… des sillons creusés, au fur et à mesure de nos expériences… pas facile de casser la mécanique, mais ça doit être possible, non ? Allez, on y croit

Et enfin dernière phase : l’élévation. Non mais elle se croit dans la série Stargate ou quoi, elle nous parle d’ascension là ? Je veux dire : quitter la Terre. Comme je n’ai pas de billet pour Kebler 22-b, que je ne pratique aucune transe d’aucune sorte, d’origine licite ou pas, ma « porte des étoiles » à moi, pour que mon esprit quitte mon corps et cette gravité vulgaire, se situent entre des voyages en littérature, et en cinéma… relire les livres qui vous ont bouleversé, en trouver de nouveaux, voir tous les films qu’on a loupé, se faire des cycles à la maison… (J’ai presque fini ceux de Ryan… on ne s’en serait pas douté !) Là, il ne s’agit pas d’un processus qui est d’entrer dans un travail obsessionnel de groupie, c’est davantage tout épuiser de la personne que vous admirez, pour être nettoyé… et la regarder avec des yeux et un cœur froid… et donc un esprit froid, qui ne s’attache qu’au rationnel. J’y arriverai un jour, pour Ryan, mais là, j’ai pas encore tout vu…

Alors vous voyez, c’est tout simple ? Pratiquez cette gymnastique du désabusement, vous verrez, on se sent carrément plus léger, puisqu’il n’y a que du vide ! Je dois être une vieille pote de Budha, moi.

Allez, crève de blabla, en avant la musique :

- Someone like you, Adele
- In the End, Scott Matthew
- Appointement in Samarra, Paul Thomas Sanders
- Love of my life, Queen
- Duet, Scott Matthew
- Les trois gnossiennes, Eric Satie
- Strange Fruit, Nina Simone
- Love is a losing game, Amy Winehouse
- Ne Reviens, Pigalle
- Out of Africa, John Barry
- Non ça se peut pas, Clarika
- Mad World, Gary Jules
- La Chanson d’Hélène, Romy Schneider