Test de Zanzarah : La Légende des Deux Mondes (PC)

Avant de lire le test, nous tenons à vous dire qu’il a été écrit à la sortie du jeu, voilà pourquoi vous aurez l’impression que celui-ci vient débarquer dans nos vertes contrées.

Alors que de nos jours les éditeurs se battent à grands coups de pubs, de course à la technologie proposant ainsi des jeux réservés à l’élite du PC (Doom III et compagnie) un petit développeur du nom de Funatics nous sors Zanzarah. Un jeu qui tourne même sur des machines pseudo-modeste et qui en plus peut se targuer d’être original.

Au prime abord on se demande : qu’est ce que c’est. Après on se dit : mais c’est quoi. En fait pour résumer on pourrait dire que Zanzarah est le premier doom-pokemon-like. Je m’explique : vous incarnez ici une jeune demoiselle dans une vue rappelant Tomb Raider, puis lorsqu’un combat éclate vous passez en vue subjective et c’est parti pour shoot primaire un peu comme dans Bid For Power pour les connaisseurs. Mais on verra ça plus tard. D’abord l’histoire : vous êtes une jeune fille pleine de rêves, vous êtes d’ailleurs en train de lire un roman plein de petites fées et de lutins quand vôtre maman vous dit qu’elle doit s’en aller. Là, pouf apparaît un lutin qui pose un coffre dans le grenier, fin de la cinématique d’intro. Ni une ni deux et hop vous allez voir. Vous trouvez la Rune du jardin des fées. Comme vous n’êtes pas comme ça et puis comme il n’y a rien à faire d’autre, vous l’utilisez et vous vous retrouvez devinez où? ben dans le jardin des fées. Vous croisez un autre lutin puis un livre volant (et je ne fume rien !). Le livre donne lieu à une cinématique vous expliquant un peu mieux le monde dans lequel vous vous trouvez et pourquoi vous êtes là. Vous êtes une élue et vous devez battre le méchant que y’a que vous qui pouvez le battre! Bon c’est vrai le scénario est un peu neuneu mais bon, si on doit avoir fait l’ENA pour comprendre un jeu… S’en vient ensuite du bla-bla avec plein de petits lutins au cours duquel vous apprendrez que tout le monde doit avoir une fée. Peu après vous trouvez votre première fée, que vous devez choisir parmi trois (pokémon ?). Puis le premier combat et là… vous passez dans un monde spatio-temporel différent, comme dans X-OR (si y’en a qui s’en rappellent envoyez moi un mail !!!!!) et vous êtes à la place de votre fée. Vous avez un viseur, un pouvoir et vous tirez sur la fée d’en face jusqu’à l’exterminer sauvagement (respire !).

Toute la première partie est en fait une sorte de tutorial vous permettant de vous familiariser avec les différents menus, assez ergonomiques ma foi, et les différentes actions de votre douce et frêle héroïne. Tant qu’on y est parlons de la maniabilité. En fait vous pouvez marcher, sauter et c’est déjà pas mal. Les actions ne sont pas bien nombreuses mais vous vous rendrez vite compte que cela suffit amplement. Les commandes répondent bien, le tout est très fluide, oui même sur un PC « normal « . Le jeu reprends l’indémodable moteur de Quake 3. Les graphismes sont assez beaux (le jeu est sorti en 2002 en Allemagne) on lui pardonne donc de ne pas être au niveau de Unreal II. Les programmeurs ont pris soin de leur bébé et cela se voit dans les petits effets tels que les plantes qui bougent quand vous les frôlez ou les ondes quand vous marchez dans l’eau. On a ici un produit bien fini ce qui n’a pas toujours été le cas chez THQ. Le gameplay paraît surprenant mais on s’y habitue vite et on se surprend à reprendre ses vieux réflexes de pro de FPS à straffer et sauter pour éviter les tirs adverses en criant de rage et en bavant de haine sur son pauvre clavier. Le son est correct. C’est pas du Mozart mais ça reste convenable et dans l’esprit du jeu.

Pour résumer Zanzarah est ce qu’on appelle une petite perle dans le monde vidéo ludique. On prend du Final Fantasy pour le coté RPG (expérience and co), on prend du pokémon pour la gestion des fées, du Quake pour l’action , on remue et hop ! On a un petit jeu bien sympathique. Non pas le jeu du siècle mais un bon petit jeu bien soigné et bien amusant.

Conclusion : 9/10

Il faut aimer le concept mais si on accroche on ne dors plus! C’est pas LE jeu ultime mais ça fait du bien de voir un peu d’original et puis en temps de guerre vive les petites fées.

Test par Shapa