Serge Blanco, en charge du projet de grand stade à la Fédération française de rugby (FFR), affirme que la FFR n’entend pas revenir en arrière sur son coûteux projet, qui mettrait fin à quinze ans de partenariat avec le consortium Stade de France
Serge Blanco, en charge du projet de grand stade à la Fédération française de rugby (FFR), affirme que la FFR n’entend pas “revenir en arrière” sur son coûteux projet, qui mettrait fin à quinze ans de partenariat avec le consortium Stade de France
Serge Blanco, en charge du projet de grand stade à la Fédération française de rugby (FFR), affirme que la FFR n’entend pas “revenir en arrière” sur son coûteux projet, qui mettrait fin à quinze ans de partenariat avec le consortium Stade de France.
La Fédération française de rugby (FFR) rend publique samedi une “short list” de deux ou trois sites candidats pour accueillir son futur grand stade.
Q: Quels sont les critères qui président à votre choix de sites ?
R: “Il y a d’abord l’accessibilité du site en termes de transports: en train, en voiture, en transports en commun… Il y aussi la proximité, si on est loin ou non de Paris, la superficie du terrain pour laquelle nous avons fixé un minimum de 15 hectares… La valeur du site et les espaces à proximité comptent aussi avec la possibilité de le faire évoluer en un lieu de vie.”
Q: Ce stade représente un investissement évalué à 600 millions d’euros, de financement totalement privé. Etes-vous confiant sur le fait de trouver une telle somme dans le contexte actuel de crise ?
R: “La Fédération aura un apport de l’ordre d’au moins 250 millions d’euros. Derrière, il y aura des investisseurs et des banques. Cette estimation est le fruit de voyages et d’études vérifiées et a été validée dans un +business plan+. C’est une somme qu’on ne veut pas dépasser. Si on peut faire moins, on le fera. Ce stade pourra accueillir d’autres événements qui ne le feront pas vivre seulement du rugby mais l’amortiront par d’autres moyens. Il y a aussi d’autres leviers possibles, comme le +naming+ ou la vente de places sur le modèle des +debentures+ comme à Twickenham (achat de places pour une période de dix ans ou plus, ndlr). Je suis optimiste. La livraison du stade est prévue pour 2017 mais, s’il le faut, on peut en toute sérénité prendre un an de plus.”
Q: Il se dit que la FFR lance ce projet simplement pour faire pression sur le consortium du Stade de France en vue d’une possible renégociation de la convention qui s’achève en 2013…
R: “Ca me fait légèrement sourire parce que la Fédération ne dépense pas autant d’argent pour monter ce projet dans le simple but de faire un coup de bluff. Ou alors ce serait cher payé… La Fédération est montée dans un train et ce train prend de la vitesse. Il me semble compliqué de descendre en gare, alors qu’on ne sait même pas de quoi est faite cette gare, ses modalités, ni son avenir… Il y a très peu de chances pour que la Fédération revienne en arrière.”
Propos recueillis par Simon VALMARY (AFP)
Source : TV5 Monde