Juste avant le week-end, se remémorer celui qui vient de se passer.
Un dimanche en sortant du métro suivre la cohue... se dire que les marches pour entrer ce n'est pas l'idéal, se trouver heureuses de ne pas être sous la pluie.
Être agréablement surprise d'arriver juste à côté de l'Atelier du poisson soluble sans oser, bien-sûr leur dire le bien que je pense de leurs éditions.
S'arrêter pourtant aux éditions Le Pommier et malgré la lassitude de l'"hôtesse" s'arrêter, regarder, expliquer... se laisser aller à entamer une autre collection, celle de la philosophie, par un titre prometteur "Aimer" de Michel PUECH et illustré par Nathanaël MIKLES. Oser même une dédicace de ce dessinateur aussi intimidé que moi.
Continuer la collection des minipommes avec "A la chasse aux insectes" de Luc PASSERA et illustré par Edwige de LASSUS.
(oui oui il y a certains livres que j'ai déjà à la maison... mais)
Se mettre dans des files d'attente pour des écrivains que je ne connais pas, pour l'accompagner, elle, aux dédicaces.
Retrouver Mélanie RUTTEN, sa gentillesse, sa timidité... lui dire encore quel bien cela fait de suivre son histoire, attendre impatiemment son quatrième volet et racheter pour la peine le troisième, "Eliott et Nestor, l'heure du matin", déjà à la maison pourtant... juste pour le plaisir d'être en sa compagnie encore un peu.
Parler avec le monsieur des éditions Notari si accueillant, enthousiaste et généreux. Exprimer toute la joie de découvrir les albums italiens, en acheter un pour ce même enthousiasme, "La rue qui ne se traverse pas" de Henri MEUNIER et illustré par Régis LEJONC.
Lui parler de Joanna CONCEJO et en profiter pour rencontrer l'illustratrice dans le stand d'à côté aux éditions OQO. Racheter un album déjà adoré, illustré par elle, "La maison où tu n'arrives jamais" de Paloma SANCHEZ IBARZABAL, juste pour le prétexte de lui communiquer un peu de mon bonheur à la suivre d'une maison d'éditions à l'autre.
Se dire que les dos ont tenu, quoique... que manger un sandwich avec un mince filet d'air frais était tout de même bien... qu'il y avait beaucoup, beaucoup de monde... de quoi espérer encore pour ce secteur du livre. En être même ravies, ravie même de faire des doublons, ravie à l'idée d'offrir les autres.
Et rentrer épuisées. Et heureuse de cette journée passée avec elle, de cette amitié par les livres, à travers et bien au delà.