«Le communiqué de ce matin apporte peu d’éléments nouveaux sur le fond en termes de gouvernance…” (L’économiste Christian Parisot, ce matin)
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Pas d’accord à 27 mais à 23, un «accord de court terme, de replâtrage» selon Morin l’autre candidat Maître Queue du Centre, Bernard Thibault (CGT) qui dénonce un accord qui débouche sur «plus d’austérité sociale» (source). Pas d’accord sur les euro-obligations, Cameron (le premier ministre britannique) qui pose des conditions présentées comme inacceptables par notre nain national, tout ça parceque le méchant british, selon Sarko, voulait protéger les intérêts de la city en refusant toute contrainte réglementaire sur les transactions financières…
Un accord qui impose une règle totalement ahurissante car inapplicable proposant (sic…) un léger déficit budgétaire structurel limité à… 0,5%, alors que rien que les seuls intérêts appliqués aux emprunts nécessaires à payer la dette des pays concernés sont supérieurs…
Un rôle de la BCE, pourtant fondamental, absolument pas examiné, ni renforcé ni changé…
“Les marchés” qui ne savent plus sur quel pied danser tellement la situation est confuse…
Pourtant, étrangement, “un accord de stabilité qui va faire date“, nous dit sans rire Pécresse sur BFMTV dans sa grande ingénuïté… On se retient de pouffer !
Franchement, la montagne accouche d’une souris.
Retour à la table des négociations ce matin. Rien de nouveau sous le soleil… quelque peu voilé, aujourd’hui.
Bien des questions restent en effet en suspend… Elle s’arrête quand, cette tragédie grecque moderne qu’on a de plus en plus de mal à prendre au sérieux ?
Les peuples européens, eux, seront de toute façon, quelle que soit l’issue, les grands perdants de cette virevolte carnavalesque.