Depuis qu’il a dû quitter le Conseil fédéral en 2007, Blocher veut sa vengeance. C’est ainsi que fonctionne le grand primate primaire.
Il s’est donc fait nommer, en plus, à coup de millions, grand stratège entre l’éternel et la base. Et comme on le pressentait, ça allait merder.
C’est non sans un ravissement certain que l’on constate les dégâts du dernier acte.
Après l’affaire Zuppiger, et le ridicule dans lequel Blocher et Brunner ont plongé leur propre faction en pleine connaissance de cause, pas de doute que dans les rangs agacés de la formation elle-même, ça va bouillonner.
Et tant que ça bouillonne à l’intérieur, ça épargne l’extérieur.