Même si la situation s’est quelque peu améliorée ces deux dernières semaines, une importante dégradation de la qualité de l’air a été constatée en octobre et en novembre un peu partout en République tchèque. Cette pollution atmosphérique, très courante à l’automne et en hiver notamment par temps ensoleillé et dans les régions industrielles et les zones urbaines, est la conséquence d’une importante concentration de smog, concentration qui dépasse la limite autorisée dans la plupart des stations de mesure. La République tchèque a donc étouffé sous le smog, a-t-on donc pu lire ou entendre à plusieurs reprises sur Radio Prague.
Dès le XIIIe siècle ce smog a été identifié dans la capitale de l’empire britannique, où on utilisait le charbon pour le chauffage domestique, mais c'est au milieu du XVIIIe siècle que les choses s'aggravent véritablement avec la révolution industrielle. Aujourd’hui, outre le charbon, la combustion d’autres carburants par les usines et les centrales thermiques et bien entendu les gaz d’échappement des véhicules contribuent également grandement à la formation de cette épaisse couche de brume brunâtre et épaisse constituée de polluants atmosphériques qui repose également sur la Bohême et la Moravie depuis plusieurs dizaines d’années déjà, l’activité industrielle y étant restée relativement importante comme elle l’était à l’époque de la Tchécoslovaquie.