Ils s'appellent Driss, mais c'est le moindre de leurs points communs. Ils sont nés au Maroc il y a trois décennies et quelques Ils rêvent tous les deux d'étirer leur longue carrière jusqu'aux JO de Pékin, sur 1500m pour Maazouzi (38 ans) et marathon pour El Himer (33 ans). Et ils sont en position cet après-midi d'inscrire définitivement leur nom au Hall of fame du cross français !
À vrai dire, Driss Maazouzi (Coquelicot) n'a pas franchement besoin d'une énième victoire sur cross court pour cela. Si jamais le « renard du Forez » en venait à s'imposer tout à l'heure sur l'hippodrome de Laval, il ne ferait qu'enfoncer le clou. Car avec quatre victoires dans cette discipline au programme depuis dix ans seulement (98, 99, 2000 et 2002), il est évidemment le recordman du genre.
Jusqu'à présent cet hiver, l'ancien champion du monde en salle n'a pas montré qu'il était en capacité de disputer la victoire notamment au tenant du titre Mohamed Khaled Belabbas (qui vient de battre le Kenyan Kipchirchir Komen en 7'43''86 à Gand sur 3000m). Auteur d'un début de saison volontairement tout doux, il espérait monter en puissance aux « Inter », il y a trois semaines à Chambéry. Mais tout juste revenu d'un mois de stage à Ifrane, il abandonnait après six kilomètres de « baston » avec Theuri (1er) et Berioui (2e). « Ça m'a lâché dans la tête », raconte-t-il, avant d'ajouter, en substance, que c'est de l'histoire ancienne : « Mes dernières séances m'ont rassuré, dit-il. À Chambéry, j'étais en plein entraînement.
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