L’Express, dans son dossier sur la formation, nous a fait la gentillesse de nous interviewer sur « comment décrocher un job sur le web ».
Ci-dessous l’article.
A noter que dans le même numéro, vous trouverez quelques pages sur les accros de l’écran, autrement appelés « ado techno sapiens » dont nous avions déjà parlé ici et Ici. Les jeunes que l’Express a choisi de citer sont des exemples d’addiction particulièrement marquants.
Pour Claire Romanet, fondatrice d’Elaee, conseil en recrutement, internet est un formidable outil pour doper une candidature, à condition de savoir s’en servir…
Dans la recherche d’un candidat, quelle place accordez-vous au web ?
Capitale. Aujourd’hui, l’usage d’internet est parfaitement entré dans les mœurs des recruteurs. Une récente étude montre que sur 292 utilisateurs d’internet, 78% sont présents sur Viadeo, LinkedIn ou Facebook, pour des usages de recrutement. Côté candidat comme côté recruteurs. Pour nous, chasseurs de têtes, c’est un formidable outil de « sourcing », qui nous permet d’atteindre un nombre de personnes de plus en plus important et déjà qualifiées.
Pour un candidat, c’est un moyen unique d’être « visible ».
Postuler par internet est donc un gage de visibilité ?
Sans aucun doute. Chez Elaee, non seulement nous lisons les lettres de motivation – à 90% adressées par mail – mais de plus, nous « googléisons » le candidat. C'est-à-dire que nous saisissons son nom dans les moteurs de recherche pour voir s’il est identifié, comment il l’est mais aussi s’il prend la parole en participant à des conférences ou au travers d’un blog.
Le blog est-il pour vous un outil de recherche d’emploi ?
C’est effectivement une façon active de rechercher du travail. Aujourd’hui, déposer son CV dans les candidathèques online (Monster, Cadresonline, Apec, Cadremploi, Rhonealpesjob…) et s’inscrire sur les sites de réseaux professionnels est un minimum. Après, surtout dans nos secteurs, les blogs emplois sont parfaits pour se différencier s’ils sont de bonne qualité rédactionnelle, intéressants et bien présentés. A réserver aux blogs perso les états d’âme, les positions vindicatives et autres critiques trop négatives. Cela étant, rien ne se fait uniquement par internet. Le travail en face à face reste primordial.
Propos recueillis par Catherine Foulsham.