Hier soir, nous avons participé à la 1ère réunion du collectif du 18ème arrondissement pour un audit citoyen de la dette. La Debtocracy a été diffusée pour servir de base au débat.
Ce documentaire sur la Grèce a été réalisé pour inciter le peuple grec à auditer lui-même la dette nationale.
En effet, il montre combien le néo-libéralisme est une idéologie criminelle, n'apportant que misère, injustice sociale et domination d'une classe oligarchique omnipotente : la dette est une arme de destruction massive qui permet aux "marchés - c'est-à-dire aux spéculateurs, aux banques, aux multinationales et à une classe politique corrompue - de s'enrichir aux dépens du peuple.
La dette ne profite jamais au peuple !
Par ailleurs, ce documentaire choc s'intéresse à présidence exemplaire de Rafael Correa qui a solutionné l'endettement équatorien, et surtout mis un terme à la régression sociale, en suivant les recommandations de la commission internationale d'audit de la dette. Enfin, il dévoile la notion juridique de dette odieuse qui, si elle est établie, permet de supprimer légalement toute ou partie de la dette.
Toutes ces informations pas vues à la télévision ni entendues à la radio sont pourtant indispensables à la bonne compréhension de la situation, d'autant que la campagne présidentielle sera marquée par la crise de la dette, autrement dit du capitalisme néo-libéral.
En l'espèce, grosso modo, deux lignes politiques s'affrontent par rapport à la dette : la rigueur contre la relance sociale.
La première est majoritaire. Elle regroupe étonnamment la droite, l'extrême droite, le centre, le parti socialiste et EELV, soit des formations qui ne contestent ni la légitimité de la dette, ni son remboursement.
Leur discours est porté par tous les perroquets médiatiques :
il faut rembourser, la France retrouvera ses marges de manœuvre quand elle ne sera plus endettée, elle sera compétitive en respectant la règle d'or, il faut rembourser la dette pour sauver le système social, nos enfants ne doivent pas payer la dette, il faut faire des efforts, et (au passage) c'est nous les plus compétents !
Mais, entre ces partis politiques qui s'opposent en se renvoyant la responsabilité de la dette, ne nous y trompons pas, seuls la méthode et les éléments de langage pour imposer la rigueur diffèrent...
L'autre ligne semble aujourd'hui minoritaire. Elle est portée par des formations d'extrême gauche, des associations comme Attac, et le Front de gauche qui contredisent le discours dominant favorable au remboursement de la dette et aux politiques de rigueur et d'austérité.
Ces organisations tentent de briser la censure des médias dominants, et le fatalisme ou l'individualisme général, en diffusant des tracts ou en organisant diverses soirées-débats afin que les citoyens se saisissent des informations censurées qui les concernent directement...
Parce qu'en définitive, la rigueur de droite, de gauche ou d'extrême droite apporte toujours récession économique et régression sociale au profit d'une seule et même classe de privilégiés !
Et sinon, vous pouvez réserver votre soirée :